Nos choix de médias révèlent les émotions qui ont besoin d’être reconnues

Pourquoi sommes-nous attirés par telle ou telle histoire dans les médias (films/séries/pièces de théâtre/musiques/etc.) ou livres à différents moments de notre vie?

Ce qui nous nourrit dans les histoires ce sont les émotions que cela nous fait ressentir et le déroulement des évènements qui trouvent différents dénouements, pour le mental qui cherche des solutions à une problématique ou à se rassurer.

Histoire = émotion qui a besoin de se nourrir et mental qui cherche une référence.

Histoires de guerres -> Dualité intérieure entre une cause et son contraire, ce qui réactive des blessures par rapport à cela et un besoin de réparation, dans le rôle de l’attaquant, de l’attaqué et du sauveur (le justicier intérieur).

Histoires de vampirisme -> Parasitage intérieur qui demande un nettoyage en profondeur et de se libérer des sources de pollutions.

Histoires de sorcellerie -> Dualité entre l’ombre et la lumière en soi, ce qui réactive des blessures d’abus et de victimisation et qui demande la justice intérieure pour se rééquilibrer.

Histoires d’addictions -> Révèle nos propres addictions ou mémoires en rapport avec cela. Les addictions peuvent être physiques, psychologiques et psychiques. Ainsi il y a un besoin de se libérer pour retrouver son autonomie intérieure.

Histoires d’horreur ou de meurtres -> Dualité et recherche de compréhension par rapport à la mort et la vie, le mal-être et le bien-être, valeurs inversées qui se confondent et besoin de mettre plus de lumière dans sa vie. L’obscurité intérieure se nourrit et repousse toute forme de lumière. La peur confronte la personnalité à son manque d’amour.

Histoires policières -> quête de justice et de dénouement par rapport à ses propres histoires ou mémoires. Sentiments d’inachevé ou d’insatisfaction, tromperies et manigances intérieures pour se cacher sa propre vérité en s’inventant des mensonges. Peur de découvrir qui on est vraiment, peur de laisser mourir notre ego qui a le contrôle, peur d’assumer les conséquences de ce qu’on a créé de discordant. Besoin de trouver sa vérité pour achever sa quête de Soi.

Histoires d’abus sexuels ou de pouvoir en tout genre -> Réactivation des mémoires d’abuseurs et d’abusés, de bourreaux et de victimes. Besoin de réparations des blessures et d’équilibre intérieur par rapport aux sujets concernés.

Histoires de mensonges, non-dits, tentations et tromperies dans les couples -> Fait référence à ses propres mensonges à soi-même dans son couple intérieur, entre celui qu’on aimerait être et celui qu’on est à un instant T, par peur d’être véritablement Soi-même dans son authenticité, sans filtres. Besoin de se prouver des choses, de se rassurer, de compenser des manques et de s’inventer des histoires pour que le mental s’accroche de manière addictive à des histoires mélodramatiques plutôt que de se révéler comme il est pour vivre le véritable Amour avec son Soi. Besoin de réparations de ses blessures et de s’aimer véritablement pour vivre transparence, sincérité et confiance.

Histoires de deuils ou de maladies -> besoin de réparations de blessures intérieures par rapport à la perte ou à la souffrance dégénérative. Pertes d’êtres/de travail/de biens/etc. renvoient à un manque d’amour dans un domaine particulier ou de manière générale. Attachements renvoient à la souffrance, par rapport au passé, à des croyances, à son corps, etc. Besoin profond de faire des deuils, de se libérer des attachements pour vivre la liberté d’être et s’aimer inconditionnellement en Soi. Besoin de se libérer des colères par rapport à des incompréhensions. Laisser-aller ce qui fait souffrir pour se libérer définitivement des liens et vivre la vie dans l’amour et l’abondance, même si cela touche au corps et renvoie à sa propre mort.

Etc. La liste n’est pas exhaustive. Ce sont des exemples condensés. Il y aurait tellement à écrire sur les différents thèmes de médias et ce à quoi ça nous renvoie.

Ce qui importe c’est d’identifier ce par quoi nous sommes attirés et ce que cela nourrit en nous à l’instant T. Ainsi le média peut être libérateur car il révèle à notre conscience ce qui était inconscient. Et il permet à nos émotions et croyances de refaire surface.

Quelle meilleure opportunité de les libérer que quand elles sont en surface?!

De plus les médias représentent souvent des histoires qui se répètent avec un dénouement qui permet au personnage de s’en sortir. Regarder ces histoires nous donne de l’espoir de s’en sortir, le courage d’avancer dans nos expériences de vie et la force de continuer même quand cela se déroule de manière pénible et infructueuse. Ce sont des solutions générales proposées qui nous renvoient toujours à notre propre lumière, par rapport à notre capacité d’aimer et de transcender nos propres ombres.

Merci à tous les médias proposés qui sont de véritables outils pour se révéler à nous-mêmes!

Voyons ce jeu de piste comme une exploration passionnante de nous-même.

Merci à tous les créateurs !

Je note pour terminer ce partage que la vie est comme un film géant en 3 dimensions où nous sommes acteurs des histoires qui se jouent.

Encore là la question est évidente: Quoi de mieux que de libérer nos émotions et croyances quand elles sont remontées en surface, au moment où les histoires de notre vie nous les font vivre?!

La vie est un jeu passionnant ! Elle l’est encore plus quand on en devient le maître et que nous fixons nous-mêmes les règles de notre jeu.

Pour cela nous avons besoin de comprendre une vérité essentielle : seul l’Amour nous permet de vivre le bonheur.

Le déroulement du jeu est le meilleur moyen pour vivre cette quête de compréhension de ce qu’est véritablement l’énergie d’Amour et de ce qu’est concrètement le bonheur avec le sentiment de joie durable qui émane.

Parfois se voir jouer aide à prendre du recul pour modifier les règles du jeu…

Bonne quête à nous tous !