Rester en dehors du bruit, pour entendre le silence à l’intérieur de Soi

L’Amour est à l’intérieur de Soi, en son cœur, non dans son mental, ni dans ses émotions déclenchées par l’égo.

Le silence se trouve en ce point, loin du bruit du monde extérieur animé par le collectif, loin des pensées ou des émotions que notre égo nourrit, dès que nous lui laissons le contrôle.

Lorsque nous sommes en phase/alignement avec notre conscience supérieure, nous permettons à l’Amour d’infuser chaque partie, chaque corps, chaque cellule, de notre être, de cet Amour inconditionnel, qui nous permet de placer notre conscience, bien au-delà de tout traumatisme vécu, émotion ou pensée, qui nous traverse.

En plaçant notre conscience dans cet état d’observateur, nous consentons à vivre pleinement toute expérience qu’il nous ait donné de vivre, avec la bienveillance pour nous-même et pour autrui, en étant pleinement dans l’instant présent.

Les pensées et émotions, qui nous traversent à l’instant « T », sont des indicateurs de ce qu’il se joue en nous: des mémoires réactivées, des traumatismes/blessures vécues, des croyances limitantes, qui font remonter à la surface les émotions et pensées qui en découlent.

Laissons-les passer et observons-les de l’intérieur, en les laissant nous guider vers ce pourquoi elles sont là, c’est à dire à leur identification et à leur libération.

Si nous sommes pleinement dans l’instant présent, cela ne fait que passer et nous ne nous identifions pas à nos émotions et pensées, nous restons dans un état d’être simplement là, où nous sommes, au moment où nous sommes, à observer, dans un état de détachement, ce qu’il se joue en nous.

Cela nous permet, à chaque instant, d’avoir le discernement, pour choisir d’agir au lieu de réagir, d’accueillir au lieu de juger, de se libérer au lieu de résister et de lutter.

Si les émotions de tristesse, de colère ou de panique, remontent à la surface, nous les vivons à l’instant, pour les laisser sortir, pour ne pas les retenir et les libérer en les vivant physiquement. Si nous sommes observateurs, nous faisons le choix de les libérer en conscience, sans s’identifier à elles, en les libérant en soi et non vers autrui.

Car un observateur identifie que le déclencheur n’est que le bouton réactivateur qui a permis de faire remonter l’émotion à la surface, l’émotion ne peut être dirigée vers le déclencheur.

Si nous sommes dans l’instant présent, notre discernement nous permet d’identifier les émotions et pensées qui viennent de nous et celles qui viennent d’autrui, car en tant qu’observateur, nous laissons simplement passer ce qui nous traverse, sans le retenir en nous.

Ainsi, en vivant pleinement l’instant présent, nous sommes en capacité de rester stable, droit et en mesure de choisir en conscience, ce qui est juste pour nous à l’instant « T », quels que soient les évènements ou personnes qui se présentent dans notre vie, à l’échelle individuelle et collective.

A l’image d’un bateau qui flotte, les ondes sous le bateau ne font que passer, du moment où le bateau est équilibré et lesté en son centre, il roulera au gré des vagues, sans se retourner, sans résistance, et se remet instantanément dans sa position initiale dès que le plan d’eau redevient calme.