Comment s’aime t-on?

Décide t’on de s’identifier; à ce que l’on a fait ou ce que l’on fait, à ce que l’on dit de nous ou à ce que l’on dit, ou est-on tout simplement ce que l’on est? Là est toute la nuance. Ainsi la toute première question à se poser est qui suis-je?

Comment se perçoit-on? Est-on en accord avec nous-même? Aime t’on tous les aspects de nous-même? Se juge t’on?

Toutes ces questions conduisent à une introspection, qui marque le début d’un changement.

Le premier exercice révélateur est le bien célèbre exercice du miroir; on se regarde dans la glace en se fixant dans les yeux et là plusieurs cas de figures sont possibles:

  • On a envie de détourner le regard de la glace: Que ressent-on? De la peur, du dégout, de la gêne, une envie de pleurer ou de rire, de la colère, de la culpabilité, etc.
  • On se regarde un peu mais on on dévie vite son regard vers une autre partie de notre corps, soit sur les zones qui nous complexent, soit sur les zones qui nous fascinent: pourquoi cherche t-on à fuir? Est-ce des émotions négatives, de la dévalorisation, des complexes marqués, un sur-égo…?
  • On se fixe et on se découvre en étant surpris: on prend contact avec son vrai soi et on s’impressionne en constatant cette bienveillance qui émane de nous, cet amour qui est transmis par notre regard, on ne s’attarde pas trop non plus, on y va à petite dose, c’est gênant car on ne se voyait pas comme ça jusqu’à maintenant.
  • On se voit tel qu’on est: on ressent un amour inconditionnel, on se sent beaucoup plus grand que notre corps n’y paraît, beaucoup plus lumineux que la lumière n’y paraît, on y voit de la bienveillance et on guérit même la partie de nous-même qui est encore en mal d’amour, on reconnaît être beaucoup plus que ce que notre égo nous faisait croire.
  • On est ce qu’on est: on se voit et on se sent unifié, dans l’amour, l’harmonie, la lumière, comme un être qui existe sur plusieurs dimensions à la fois et qui en est conscient. On s’identifie à ce que l’on voit et on reconnaît notre divinité et notre pouvoir de création.

Le deuxième exercice consiste à identifier quelles sont les émotions négatives que l’on ressent pour soi-même. Pour cela on se regarde encore dans la glace, dans les yeux et on affirme à voix haute, en ressentant nos affirmations. Cela peut-être:

  • Je suis beau/belle ou j’aime ce que je suis
  • Je reconnais la lumière en moi
  • Je m’aime
  • Je reçois tout ce dont j’ai besoin ou je reçois tout l’argent dont j’ai besoin
  • Je suis abondance
  • J’ai totalement confiance en moi
  • Je suis ce je suis
  • Je suis en excellente santé

Si l’on ressent l’envie de partir, que l’on ne ressent rien, il peut y avoir une résistance. Si l’on ressent des émotions négatives comme de la colère, de la frustration, de la peur, du dégoût, il est bon de laisser s’étendre ces ressentis, sans les retenir, sous forme de pleurs, de besoins de se défouler, de rires ou d’images dans sa tête, jusqu’à ce qu’ils se dissipent d’eux-même pour laisser place à la paix intérieure, à la compassion et à l’amour pour soi-même. Si l’on ressent fortement et positivement la mesure de nos paroles, cela fait grandir encore plus la puissance de ces affirmations.

Dans tous les cas, il est bon de continuer encore et encore à se les répéter, sans modération, pour stabiliser un état d’esprit positif, tout au long de la journée et sortir des drames de l’égo.