Se permettre de changer de voie professionnelle sans savoir vers quoi aller

C’est un lâcher prise que nous pouvons vivre et qui nous demande énormément d’Amour, de douceur, de bienveillance, d’accueil de nos émotions et de patience.

Le mental est à la recherche d’un filet de sécurité, de quelque chose de connu, peu importe ce que ça lui coûte, en termes de satisfactions et d’efforts pénibles.

En contrepartie il y a une recherche profonde de sens à notre vie, pour soi et le collectif de ce monde. Alors tout nous paraît inadéquat, comme un non-sens par rapport aux valeurs profondes que nous ressentons en notre cœur, pour le vivant.

Il y a de ce point de vue-là : La vie matérielle d’un côté et un idéal de l’autre. Sauf que l’idéal est une illusion qui reste dans les sphères astrales puisque celui-ci ne se manifeste pas dans la matière.

Ainsi cela crée un flottement entre des idées non manifestées car elles sont classées au rang d’idéal inaccessible et entre des choix contraignants dans la matière pour répondre à des nécessités.

Et là viennent potentiellement des arrêts rapides, des changements répétés de voies professionnelles, des besoins de pauses plus ou moins longues entre chaque expérience, pour se remettre de ce qui nous a coûté tant d’énergie.

Quand on cherche un nouveau travail et qu’on ne sait pas vers quoi aller, on regarde son CV, son savoir-faire, ses compétences, qui relèvent des expériences passées. Et ainsi on oriente déjà notre recherche par rapport au passé. Or si le passé est obsolète cela revient à se fermer à de nouveaux choix, qui font appel à des compétences jusque-là inexplorées. Donc se focaliser sur son CV c’est se conditionner à aller dans une direction qui ne nous convient plus.

Et là les injonctions de la société, par rapport au CV, aux compétences, aux diplômes, aux échecs, etc. peuvent défiler dans notre mental, pour fermer la porte à tout ce qui est inconnu.

Et là il s’agit de faire ou non le saut de la Foi:

Tout laisser tomber pour ne rien faire et attendre? Cela n’attire en rien l’inspiration, ni ne permet de vivre dans la matière. Car poser des actions, mettre en mouvement, est indispensable pour permettre aux idées de se manifester, tout comme l’abondance.

Alors à l’inverse, continuer à aller dans le mur jusqu’à épuisement, en espérant qu’un miracle se produise et nous sorte de notre condition, est-il la solution? Cela nous fait croire que quelque chose d’extérieur à nous va nous sauver et que nous ne sommes en rien responsables du changement, s’il devait se produire. Ce qui maintient toujours le mental comme celui qui se complaît à être victime.

Envisager de nouveaux choix, encore inconnus à notre mental et laisser venir le changement par l’accueil que cela est possible, est la vibration qui attire une issue favorable à notre bien-être.

Ne plus rien recevoir, ne plus rien faire et attendre, attire l’attente et le manque.

Ignorer l’appel de notre âme, en plaçant son espoir dans un idéal extérieur, tout en ne changeant rien à notre perspective, attire un sentiment de victimisation et annihile la Foi.

Être en chemin de laisser davantage son cœur vibrer, sans chercher à le comprendre mentalement, puis de changer progressivement de perspective quant à notre présent, attire le changement.

Plus les liens avec le passé (ce que nous avons été) sont détachés, plus les conditionnements (collectifs et individuels) sont libérés et plus l’âme exprime ses potentiels et sa volonté de les manifester.

Ainsi un changement de l’intérieur nécessite des libérations intenses de nos croyances, en changeant de perspectives pour envisager de nouveaux choix. Un choix est la focalisation sur une direction. Si l’angle de vue change, d’autres choix de direction s’offrent à nous.

Ainsi éplucher des offres d’emplois pour subvenir à ses besoins peut être nécessaire, sur l’instant, cependant c’est la manière dont nous percevons nos choix qui va déterminer comment nous allons les vivre.

Nos choix ont du sens quand nous les considérons comme faisant partie de notre chemin, pour évoluer et mieux comprendre la vie.

Ce qui n’a pas de sens c’est d’aller dans une direction sans rien comprendre et sans rien apprendre. Ce qui dans ce cas nous donne l’impression de subir et de dépendre de l’extérieur.

Et c’est quand nous comprenons que c’est nous qui avons fait ce choix de créer ce non-sens, que cela prend son sens. Et ainsi nous choisissons tout naturellement une nouvelle direction.

Tout se place en accord avec notre essence, qui accorde à la vie une force qui lui donne du sens.

Courage à chacun de nous pour les changements professionnels en cours! Le temps que cela prend n’a aucune importance. Ce qui compte c’est le chemin accompli qui nous donne le sentiment d’accomplissement.

Si nous avons quelque chose de tout prêt à l’emploi sans en avoir été le maître d’œuvre, nous ne faisons que vivre le chemin déjà tracé par quelqu’un d’autre. Ce qui jusque ici ne nous apprend pas à nous connaître. Se rapprocher de qui nous sommes à chaque accomplissement est un saut de plus vers la Foi d’être bien plus grand que soi.

Merci, Merci, Merci