Croire ou ne pas croire

Voilà un outil qui pour moi fonctionne bien au quotidien.

Lorsque je me trouve face à une situation, une personne ou un comportement, j’observe les émotions et pensées qui se réveillent comme une réaction ou au contraire l’absence de réactions.

Quand il n’y a aucune réaction et que rien ne s’agite en moi, ni la joie, ni aucune émotion lourde, alors c’est que je ne suis pas affectée par ce qui est en train de se passer. Donc tout va bien, rien à signaler. Je n’ai aucune croyance par rapport à ce qui est en train de se passer. Je reste observateur et à l’écoute dans une totale neutralité.

S’il y a émotions et/ou manifestation de pensées soudaines en rapport avec ce qui se dit, se fait ou se passe, que ce soit agréable ou non je prends conscience qu’il y a là quelque chose auquel je crois.

Ce quelque chose qui concerne quelqu’un d’autre ou qui me concerne et qui m’est renvoyé par quelqu’un ou quelque chose d’autre, me renvoie à ce que je crois à propos d’un aspect de moi.

A ce moment-là j’identifie du mieux possible cette croyance entre moi et moi, qui a été révélé par le monde autour de moi et là je me demande: j’y crois ou j’y crois pas? Est-ce que j’ai encore envie d’y croire? Est-ce que ça vient de moi?

Et là j’arrive à identifier que l’autre a fait une projection d’une croyance le concernant lui-même et que cela s’est dirigé vers moi car nous avons vibré sur la même longueur d’ondes: la même croyance. Ainsi la situation ou personne m’a envoyé sa croyance pour se décharger et sans en avoir conscience je l’ai attiré à moi pour me révéler à moi-même cet aspect que je n’avais pas identifié.

Après ça je choisis de ne plus y croire, si cela n’est pas joie, et de ressentir davantage de force en moi, en ayant délibérément choisie de ne plus y croire, comme un sentiment de retrouver sa liberté.

Dans ces conditions il est alors plus facile de pardonner ce qu’il s’est produit et de se libérer pour ne plus jamais vibrer la croyance associée.

L’expérience montre que la vie est une suite de morts et de renaissances et que souvent les croyances s’apurent autour des mêmes domaines, de manière de plus en plus subtile d’un cycle à l’autre, d’une mort à l’autre.

Quand je dis à l’enfant en moi: pourquoi cela t’a blessé? Il répond que l’autre a dit ça sur lui.

Et quand l’adulte répond à la question; il dit que à cause de ça, ça lui rappelé qu’il souffrait d’un manque de quelque chose et que ça a pu partir de tel événement ou qu’il est né avec cette croyance sans savoir d’où ça venait.

Quoi qu’il en soit l’enfant a besoin d’être rassuré et l’adulte a besoin, par sa responsabilité, de faire face à ce qui le dérange pour choisir que ça ne le dérange plus.

Mon Soi m’aide à être mes parents intérieurs, tout en étant l’adulte en croissance, qui chaque jour devient de plus en plus sage et conscient des conséquences de ses choix.

Parfois lâcher une croyance est beaucoup plus simple qu’on ne se l’imagine. La reconnaître c’est plus de la moitié du processus, libérer les liens émotionnels et opter pour un nouveau choix, en le posant dans la matière (par une parole, un acte, une intention, un comportement) permet de clôturer cela.

Bon courage à nous tous pour libérer encore et encore! La vie vaut la peine d’être vécue pleinement !

Merci, Merci, Merci