Astuce pour calmer son mental

Le mental affole l’émotionnel et l’émotionnel affole le corps physique. Ce qui crée de la nervosité, voire de l’anxiété, sur le long terme.

Le mental se nourrit de toutes les croyances et injonctions reçues. L’émotionnel se met en réaction dès qu’un élément vient déclencher une émotion cristallisée. Le corps physique cristallise ces perturbations sous forme de tensions, de difficultés respiratoires, de douleurs, de cristallisations physiques, de dysfonctionnements, qui se répercutent sur le fonctionnement global d’une partie du corps, d’un organe ou de l’ensemble, selon la zone touchée.

Tout cela est englobé par le plan causal, qui contient de nombreuses mémoires de vies simultanées, qui agissent dès la naissance, en répercutant toutes les cristallisations, croyances, injonctions, émotions, de ces mémoires qui réactivent les plans mental et émotionnel, jusqu’à toucher le corps physique.

C’est pourquoi certains naissent avec des dysfonctionnements ou maladies et d’autres les déclenchent plus tard dans leur vie. Lorsque nous observons les humains avec les yeux de l’âme, nous percevons que leur âge ne reflète pas le vécu de leur âme. Qu’ils soient enfants, jeunes ou vieux adultes, leur plan causal est porteur d’un karma et leur niveau de conscience dépend de leur parcours. Nous ne pouvons pas juger ce qu’ils sont en train de vivre car nous n’avons pas connaissance de leur parcours évolutif.

C’est donc pareil pour nous-même, nous ne pouvons pas nous juger car nous sommes inconscients d’une grande partie de notre parcours. C’est pourquoi au fur et à mesure de nos expériences, nous découvrons les différentes portions de notre parcours, les nœuds karmiques, les cristallisations, les croyances et les connaissances acquises. Par exemple certains naissent très doués dans un domaine, d’autres redécouvrent des connaissances par de nouveaux aspects et d’autres explorent de nouveaux domaines en passant par de nouveaux enseignements. Car certains ont encore à développer dans leur vie ce qui a été arrêté prématurément et d’autres continuent en élargissant leur panel de connaissances dans un domaine ou un autre.

Tout effet a une cause et notre vie consiste à dénouer progressivement les nœuds pour nous alléger et accéder à un plus vaste état de conscience. Notre mental et notre émotionnel sont là pour nous guider vers ces nœuds. Et selon nos mécanismes, nous pouvons nous retrouver englués dans la roue des pensées et des émotions, qui nous bouscule et nous fait perdre pieds (c’est-à-dire l’alignement entre notre état d’être supérieur et tous nos corps).

Nous sommes là pour apprendre à maîtriser nos émotions et pensées, pour nous libérer en conscience de tout ce dont nous avons besoin de libérer.

Quand le mental tourne en boucle, nous cherchons à nous évader par une activité physique, par un substitut qui altère notre état de conscience (sucre, graisse, alcool, drogue, série, TV, film, musique, rapports sexuels, radotage, potins, médicaments, addictif en tout genre, une personne, une vie sociale, etc.), et parfois nous pouvons trouver un bénéfice secondaire à rester dans cet état de cogitation qui nous déconnecte de la réalité matérielle pouvant être vécu de façon pesante. C’est donc la nuit que cela pose le plus de problèmes lorsque nous souhaitons dormir et que le corps influencé par le mental, n’arrive pas à se laisser aller. En d’autres termes nous vivons en auto-hypnose au gré de nos pensées et des émotions réactivées.

Le mental a de l’impact grâce à son action sur le plan émotionnel. Nous pouvons ressentir une grande joie et de l’excitation ou des peurs et de l’angoisse, à cause des pensées qui viennent activer cela. Le corps physique qui est le tampon ressentira des tensions, de l’impatience, de la nervosité ou des blocages par rapport à ces pensées.

Par exemple si nous savons que demain nous avons à faire quelque chose et que cela nous indiffère, rien ne se passe, mais si cela nous stresse parce que nous avons peur de quelque chose par rapport à ça, alors le mental s’agite en réactivant les émotions.

Quand nous essayons de nous center sur l’instant présent et que nous renforçons notre ancrage, cela aide considérablement. Quand l’anxiété est trop forte, c’est qu’il est vraiment temps d’aller libérer les causes. Mais dans un état accru de stress ou de douleur émotionnelle ou physique, nous ne pouvons y arriver facilement.

C’est pourquoi quand rien ne fonctionne, la première étape est de calmer le mental. Le mental inférieur raisonne avec un fonctionnement logique, par rapport à ce qu’il connaît.

Rappelons-nous que tout est polarisé dans notre monde de dualité : tout a un contraire. Donc un problème a toujours une solution. Une peur réagit par rapport à ce que le mental considère comme un problème. Si nous informons notre mental que la situation mis en cause n’est plus un problème car elle a sa solution, la peur associée est neutralisée.

Nous pouvons ainsi écrire sur une feuille, dans deux colonnes distinctes le problème et son contraire. Le but étant de rééquilibrer les polarités pour neutraliser toutes émotions et croyances associées.

Voici un exemple :

+

Dépendance

Indépendance

Douleur ou inconfort

Action de réparation et de soin

Travail forcé

Travail de service

Limitation

Abondance

Inadapté

Adapté

Lourdeur

Légèreté

Ignorance

Action d’apprentissage de connaissances

 

Dans cet exemple :

* S’il y a souffrance liée à une dépendance, nous pouvons aller reconnaître les qualités ou compétences dont nous pensons manquer en nous-même, que le substitut addictif vient combler.

Voici plusieurs exemples de situations :

– Une relation amoureuse/amicale/professionnelle/familiale : l’autre nous apporte un état émotionnel que nous pensons ne pas avoir : une capacité à recevoir de l’argent, une protection, un savoir, un ancrage, une capacité à nous aimer, une reconnaissance, etc. Quand nous identifions cet état qui représente un manque pour nous, nous entamons une introspection, puis une démarche pour aller reconnaître que nous avons en nous cet état, puis nous apprenons à le développer. Ainsi le lien de dépendance à autrui se rompt car nous cessons de le nourrir.

– Un addictif hypnotique (jeux vidéo/TV/Séries/médias) nous permet de fuir nos émotions et nos pensées. En échange nous nourrissons les vibrations que nous portons inconsciemment. Cela distrait le mental conscient qui nourrit la peur. Cela peut procurer une excitation ou de la détente, selon les vibrations que nous nourrissons. Certains sont attirés par la guerre, l’horreur, la violence, la drogue, d’autres par le romantisme, le fantastique, les comédies, l’humour, d’autres sont obsédés par la reconnaissance d’eux-mêmes en cherchant à gagner contre quelqu’un ou à interagir en excès avec autrui. L’addiction disparaît quand nous trouvons à l’intérieur de nous la reconnaissance de Soi, l’Amour de Soi, ou que nous nous sommes libérés des causes mémorielles et des pollutions astrales qui sont dans notre inconscient et dans nos corps.

– Un addictif qui s’ingère nous permet de modifier notre état de conscience. A la longue nos corps se désalignent et par manque d’ancrage, toutes sortes de pollutions peuvent s’infiltrer et demander à être nourries. Ainsi l’envie de consommer se fait de plus en plus forte car le parasite affaiblit son hôte en lui consommant ses ressources, ce qui provoque une envie intarissable. Modifier notre état permet de trouver un réconfort, de se donner confiance, de se remplir de quelque chose qui comble le vide créé par un bas état émotionnel. Le vide que nous avons l’impression de remplir ne peut aboutir à une satisfaction de longue durée car c’est à l’intérieur de Soi que nous ressentons l’Amour, l’abondance et la confiance. L’élément extérieur donne l’illusion que le vide est rempli durant quelques instants, puis la sensation de vide ne fait que s’amplifier, une fois l’illusion partie. C’est en reconnaissant l’Amour de Soi, en se reconnaissant et en vibrant l’abondance, que nous nous remplissons et que l’addiction disparaît. Il est intéressant de voir selon le manque, quelle partie du corps a besoin d’être remplie, cela donne une bonne indication (la bouche, les poumons, le foie, l’estomac, le sang, etc. représentent chacun une émotion particulière).

– Un addict du sexe porte souvent en lui des mémoires en rapport avec cela. Ce qui peut attirer des pollutions astrales et créer les mêmes pulsions qu’avec les addictions qui s’ingèrent. C’est donc un bon indicateur pour aller se libérer des causes mémorielles dans ses corps.

 

* S’il y a douleur et inconfort ou un complexe physique, nous pouvons réparer cela et nous soigner, en posant des actions grâce à des outils par lesquels nous sommes appelés (chirurgie, traitement, médecine traditionnelle, médecine alternative, etc.). Dans tous les cas les causes sont à traiter dans le corps pour neutraliser totalement les effets.

* S’il y a un sentiment de travailler de façon forcée et à contre cœur, cela rappelle des mémoires liées à l’esclavage. C’est un système, dans lequel un être est forcé à exercer des tâches pour apporter un bénéfice à celui qui l’exploite, sans que celui-ci le rétribue ou lui donne suffisamment d’énergie en retour pour cela. Le travail est plutôt un acte de service par lequel chacun peut s’exprimer avec ses qualités et ses compétences, en contribuant à faire évoluer le monde dans lequel il vit, par ses actions portées sur l’altruisme, le partage et la communauté. Quand nous donnons de notre temps et de notre énergie, en accord avec notre créativité et ce que nous sommes, l’univers nous rétribue bien plus. L’acte désintéressé et animé par notre énergie divine nous fait vivre l’abondance dans tous les domaines. Cela est un changement de perspective par rapport à l’activité professionnelle ; toutes attentes, croyances et blocages par rapport à l’argent et aux compétences, sont des causes mémorielles à neutraliser. Quand nous reconnaissons ces états d’être au service et que nous nous reconnaissons dans nos compétences et dans notre capacité de recevoir de l’argent, nous alignons nos choix pour que le travail devienne un service et soit vécu dans la légèreté et la joie.

* S’il y a limitation extérieure, c’est que nous nourrissons des croyances d’être limité. En reconnaissant que nous avons en nous ce que nous pensons ne pas avoir, nous permettons à l’abondance de se manifester.

* S’il y a un sentiment de quelque chose d’inadapté, c’est que nos croyances et nos émotions nous font vivre quelque chose qui nous rappelle ce qui est vraiment adapté pour nous. L’initiation nous aide à identifier ces pensées et émotions, pour neutraliser les causes et reconnaître en conscience ce qui est adapté, afin de le manifester.

* S’il y a lourdeur émotionnelle, c’est un appel à se libérer de la pression causée par nos émotions et nos pensées, en rapport avec une situation. Nous reconnectons avec le sentiment de légèreté à mesure que la pression diminue et que nous laissons aller les causes mémorielles d’elles-mêmes. La pression et la résistance causés par le mental et les émotions écrasent littéralement notre corps. Ainsi plus nous libérons notre attention des effets ressentis, pour l’orienter sur les effets voulus, plus nous permettons la décompression, qui amène à un état plus lucide. Ce qui permet de se libérer des causes mémorielles, au fur et à mesure de notre reconnexion au sentiment de légèreté.

* S’il y a ignorance à propos de quelque chose, d’une compétence, d’un savoir, et que nous sommes appelés à développer cette connaissance, il y a nécessité de mettre une action en place pour s’orienter vers l’outil d’enseignement juste pour nous. L’outil peut être gratuit ou payant, peut être utilisé seul ou par un enseignant, peut être en nous ou extérieur à nous. L’exploration de nouveaux savoirs nous guide vers notre appel du service. Les émotions et pensées limitantes pour accéder à ces nouvelles connaissances, sont des causes mémorielles à neutraliser.

Lorsque nous avons pris conscience qu’un problème ayant trouvé sa solution est devenu un chemin qui nous met en action pour aller vers un nouvel état, le stress diminue, voire disparaît. Car le mental rationnel a reçu toutes les informations nécessaires, pour s’aligner avec le nouvel état d’être. Ainsi il ne nourrit plus les émotions de peur et porte davantage vers la joie de la résolution et de la libération.

Nous sommes le vecteur du changement en nous-même, quand nous impulsons un nouvel état d’être. Cet état se fait ressentir lorsque le mental cesse de se tourner vers les pensées de problèmes qui nourrissent la peur en créant du stress. Quand le mental est au service de la joie intérieure et de l’intuition, il nous guide vers les plus belles réalisations de la lumière dans la matière.

Ainsi nous y voyons plus clair, nous avons plus de lucidité et de discernement, lorsque le mental et les émotions sont nourries par notre Soi supérieur. C’est ainsi que les situations qui paraissaient bloquées se fluidifient, les questions deviennent des réponses et les épreuves deviennent des enseignements qui enrichissent profondément notre intérieur.

Bien que les initiations soient continues dans nos vies, plus nous accédons à la maîtrise de nos pensées et émotions, plus nous intégrons les enseignements reçus rapidement, pour élargir notre vision de l’être et notre conscience.

Merci, merci, merci