Le déluge m’a révélé la nature de mon ciel

Alors qu’un déluge s’abat sur le lieu où je vis, voici ce message transperçant et éclairant que m’envoie mon ciel.

Oui mon ciel s’est assombri ces derniers temps, surtout depuis le grand déluge qui a touché tant d’entre nous, celui de l’Atlantide.

Et depuis ce moment, voici qu’à des moments où je n’y crois plus, des percées de lumière traversent mon ciel, de plus en plus souvent et rapidement.

Je vois la fourmilière s’agiter, les troupes déplaçant les œufs pour trouver un autre refuge, plus calme, plus prospère.

Voilà que les oiseaux continuent de chanter mais le bruit assourdissant de la pluie couvre leurs magnifiques mélodies. Pourtant je les vois se déplacer, ils changent de branches, se mettent à l’abri et s’offrent toujours les uns aux autres tout autant de chants que d’Amour.

Les animaux plus gros fuient tout comme d’autres plus petits. Et parfois certains s’arrêtent et se font emporter par les flots, car l’état de leur corps ne leur permet plus de continuer dans cette forme.

Après moult expériences, s’est enfin révélée à moi la bonne question : A quoi je ne croyais plus à chaque percée de lumière qui a fendu l’obscurité de mon ciel ?

Les tempêtes de vent s’affolant me montrent de grands tourbillons de pensées, qui viennent balayer la quiétude de ma Terre.

Les pluies diluviennes font couler des torrents qui emportent tous cailloux se situant dans le lit de mes sillons intérieurs.

Les volcans rentrent en éruption et crachent des boules de feu qui viennent brûler quiconque s’en approche.

Je m’observe ainsi me faire tourmenter par mes pensées, me noyer dans mes émotions et me faire brûler par la colère.

Puis vient l’arc-en-ciel annonçant l’arrivée du Soleil dans mon ciel. Je ressens à nouveau l’espoir et le sentiment d’être guidée et aimée.

Le Soleil vient alors poser ses rayons sur mon corps et je me sens réchauffée de l’intérieur, comme si le ciel m’enlaçait de tout son Amour.

Je sens ce feu intérieur, qui à travers les percées dans mon ciel, est venu m’éclairer. J’ai ainsi retrouvé mon chemin.

Comment le déluge s’est arrêté me demandais-je ? Qu’est-ce qui a lâché en moi lorsque j’ai senti que je n’y croyais plus ?

Et la réponse m’est parvenue sous forme de rayon de Soleil qui fait une percée au milieu du déluge.

Je ne crois plus en la peur qui, dans mon illusion passée d’être tombée de ma stalle de lumière, a fait apparaître toutes les conditions du déluge.

Le Soleil me montre qu’il a toujours été là dans mon ciel et que seules mes idées et mes émotions me faisaient croire à l’existence des poussières, qui sont devenues nuages, après les avoir nourries si grassement par l’attention que je leur portais.

Quand je n’y ai plus cru, elles ont simplement cessé d’exister…

Puisse ce merveilleux message apaiser quiconque le lira quand il vivra un déluge intérieur !

Merci, merci, merci