Moment par moment

Ressenti: Tu as l’impression que tu es débordé et que c’est trop. Tu te sens découragé et tu as peur de ne pas y arriver. Tu ressens que tu portes toute cette responsabilité à toi seul et selon l’objet qui a déclenché tes émotions, tu peux te sentir non soutenu par autrui.

Illustration: A l’image d’une montagne de vaisselle à effectuer, tu es énervé et découragé en même temps, à l’idée du temps et de l’énergie que cela pourrait te prendre, pour finir cette tâche ou pour aboutir un projet.

Aide ton corps: Arrête-toi 5 minutes, ferme les yeux et respire lentement. Concentre ton attention sur le soulagement que tu ressens lorsque tu expulses tout l’air, bloque la respiration 1 à 3 secondes, et concentre ton attention sur ta cage thoracique qui se remplit d’air à l’inspiration, bloque la respiration 1 à 3 secondes. Tu peux le faire jusqu’à ce que tu ressentes la détente de tes muscles dans tout ton corps.

Changement de point de vue: La tâche ou le projet que tu souhaites terminer se déroule par étapes. L’organisation ou la manière de procéder la plus efficace pour arriver au terme de ton projet n’est pas celle de ton mental, qui organise tout tel un ordinateur, c’est celle qui t’est inspirée maintenant, lorsque tu te laisses aller à vivre l’instant. A ce moment précis, tu regardes ce qu’il y a à faire tout simplement et tu choisis un état d’être, détendu ou crispé, confiant ou anxieux. Si la crispation et l’anxiété reviennent à tout moment, tu peux recommencer et choisir la détente, jusqu’à arriver à stabiliser ton état. Peut-être qu’une ambiance, comme de la musique, des bruits d’oiseaux ou tout ce qui te procure de la détente, peut renforcer cet état, tout en effectuant ton action. Lorsque tu agis dans cet état, le temps semble passer plus vite, et la tâche effectuée ne s’est pas révélée si longue ou si ardue que ton mental avait projeté, dans un état d’anxiété. Si le timing est serré et que tu ne peux terminer à temps la tâche, tu peux soit demander de l’aide à autrui et déléguer, soit finir plus tard et lâcher l’idée qu’il fallait absolument terminer maintenant. Rien n’est grave quand on relativise, il y a toujours des solutions, du moment où l’on accepte de se détendre et de laisser couler.