La venue du père céleste en nous

Et si nous devions passer de l’autre côté du voile que se passerait-il ?

Nous verrions plus globalement ce que nous sommes et d’où nous venons. Nous ressentirions cette appartenance à une lumière qui englobe tout. Nous serions en accord avec tout ce qui se passe, car nous y verrions un mécanisme d’évolution en cours.

Passer de l’autre côté du voile, c’est se libérer de l’illusion amenée par les émotions et les formes-pensées que nous vivons quotidiennement et qui nous maintiennent dans un espace où la lumière intérieure, celle qui est émanée de notre rayon source, nous est partiellement cachée.

Créer des percées dans ce voile, en se libérant progressivement des illusions de l’astral, nous amènent à voir de plus en plus la vraie lumière en nous. Plus il fait jour, plus nous accélérons notre libération intérieure pour y voir encore plus clair sur la vérité de notre nature divine.

Cela se vit à chaque fois que nous conscientisons un mécanisme enfermant basé sur des croyances ou des engrammes provenant de vies simultanées et que nous procédons à la libération de toutes empreintes dans nos corps.

Le père céleste est notre maison, ce rayon intérieur qui nous rappelle d’où nous venons et qui nous rappelle à lui.

Sa venue est synonyme de libération du voile de l’astral, c’est-à-dire à l’accès à une conscience supérieure, qui nous permet de nous rapprocher de lui un peu plus, grâce à une conscience de quelque chose de plus grand dont nous faisons partie et dont les lois sont basées sur l’énergie d’Amour.

C’est ainsi que nous évoluons de palier en palier, pour remonter au rayon source jusqu’à fusionner. Le chemin reste encore long et pourtant l’accès à un palier supérieur, pour nous, est totalement libérateur car c’est une belle marche de montée sur la route d’ascension vers le père céleste.

Si nous vivons sans peurs, sans doutes, sans besoins de quelque chose d’extérieur à nous, dans la confiance et la foi absolue, alors toute prise de pouvoir et émotions basses comme la colère, la haine, la jalousie, la honte, la culpabilité, dont sont issus le mépris, le rejet, la trahison, l’humiliation, l’injustice, l’abandon, la violence, la dépendance, avec le besoin d’assouvissements de bas instincts, disparaissent totalement.

La dualité bien qu’encore existante dans encore plusieurs dimensions au-dessus de ce voile est tellement moindre, que l’égo n’y a plus sa place comme le seigneur du royaume.

Faire face à nos peurs, c’est laisser aller les accroches qui les activent et qui les nourrissent. Cela passe souvent par des expériences vécues, qui nous mettent face à elles, pour les identifier. C’est comme se jeter à l’eau, au milieu des objets de ses peurs, pour constater qu’il ne se passe rien. C’est le principe même de l’illusion, nous croyons à quelque chose mais cela n’existe pas.

Il va quand même se passer plein d’évènements et nous allons avoir de multiples émotions par rapport à ça, cela se passera dans notre ressenti qui va nous attirer des situations à la hauteur de ce que nous ressentons. Sortir de ces situations, c’est se rendre compte qu’il ne se passe rien de tout ce que notre imagination a pu nous faire croire.

Être maître de ses émotions, revient à lâcher toute attente, toute projection, toute accroche du passé, pour simplement vivre ce qui vient comme cela est, sans modifier nos perceptions de ce qui est vraiment.

C’est ainsi que la lumière prend place et que le père céleste redevient le souverain de son royaume d’amour et de paix, au sein de notre dimension.