Une cellule au cœur de l’Un

Imaginez que vous êtes une cellule, parmi d’autres cellules, qui composent un corps.

Imaginez que vous avez conscience de faire partie de ce corps, et que vous vous sentez être une partie de ce corps.

Imaginez que vous vous visualisez être une cellule du monde humain, vivant sur la planète sur laquelle vous êtes en ce moment même.

Imaginez que vous êtes un composant du système Terre, qui participe à l’expérience humaine.

Voilà que le monde va mal, que le corps planétaire que vous habitez se sent déséquilibré, que le monde humain que vous constituez vit des disharmonies profondes en son être.

En tant que cellule de ce monde, vous vivez l’état d’être général de la Terre, puis de la conscience humaine et de toutes les autres, présentes ici sur la planète.

Vous sentez au plus profond de votre être, que les discordances sont présentes, au sein du corps terrestre et que cela vous impacte à chaque instant.

La cellule que vous êtes, a sa propre conscience et participe à ce plan collectif, qui permet au monde humain d’exister. La cellule possède sa propre membrane, son matériel génétique et son noyau, qui lui donne une forme, une identité et une fonction, au sein du corps qu’elle constitue.

Cette même cellule contribue au fonctionnement général du système, en jouant pleinement son rôle, au sein de son environnement.

Lorsque l’environnement, constitué lui-même de plusieurs milliards d’autres cellules, va mal, la cellule harmonieuse se confrontant à des cellules disharmonieuses, se fait polluler/intruser par la disharmonie du voisinage cellulaire, par simple contact et par connexion, si la membrane se trouve fissurée.

Lorsque la membrane est intacte, aucune pollution n’est possible. De plus, la cellule, par simple rayonnement ou par osmose, transmet sa vitalité aux cellules voisines.

Si celles-ci ne sont que peu endommagées, la réparation et le rééquilibrage permet rapidement aux cellules de retrouver l’harmonie, sinon les cellules trop endommagées s’autodétruisent, pour libérer l’environnement des disharmonies causées par elle et l’ensemble des autres cellules malades.

L’autodestruction, si cela est vécu en masse, parmi les cellules qui donnent vie à ce corps, peut entrainer la perte de la vitalité du corps, ce qui entraîne des perturbations profondes au sein du système et une carence en énergie de vie.

Cette carence met en évidence le mal être profond du corps, qui jusqu’alors n’avait pas conscience du manque d’énergie. Par la prise de conscience, le corps reprend vie en révélant les parties disfonctionnantes et douloureuses qui ralentissent le fonctionnement du système.

Maintenant que ces parties sont révélées, les cellules harmonieuses au contact des cellules disharmonieuses, prennent conscience des fissures qui laissent passer encore les pollutions des cellules environnantes et les réparent pour s’en protéger et évoluer sainement, au sein d’un environnement déséquilibré.

Une fois que toutes les brèches de la membrane sont réparées, la cellule rayonne et transmet sa pleine vitalité aux cellules environnantes, qui pourront grâce à cette énergie réparer leurs propres fissures et se guérir, petit à petit, avec leur capacité d’assimilation qui leur est propre.

Ainsi le corps se guérit, partie par partie, avec un délai qui dépend de la capacité d’absorption de chaque cellule.

Les cellules ayant leur propre conscience, étant conscientes de constituer collectivement un corps avec les autres cellules, contribuent à la guérison du corps en se guérissant individuellement. Dès lors que les cellules disharmonieuses, de par leur propre état, sont révélées par les cellules harmonieuses, celles-ci se trouvent confrontés en permanence à la présence de leurs propres failles.

Les cellules n’ont d’autre choix que de se protéger des pollutions, en comblant leurs fissures ou de s’autodétruire. Les pollutions sont collectivement nettoyées grâce à l’énergie de vie, d’amour, qui est rayonnée par les cellules en pleine vitalité.

Ainsi, le corps se guérit à son rythme selon chaque cellule qui le constitue.

Et si vous étiez cette conscience ?