Les manifestations du basculement : La normalité change de sens

En ces temps de basculement, des changements manifestes sont observables. Tout s’inverse, ce qui paraissait normal dans le monde d’hier parait de plus en plus anormal aujourd’hui et ce qui paraissait anormal hier parait de plus en plus normal aujourd’hui.

Les notions de spiritualité, de fraternité, d’amour inconditionnel, de partage, de soutien, le monde de l’invisible, le rapport d’équité avec tout ce qui nous entoure, avec notre planète et tous les règnes, deviennent des piliers sur lesquels s’appuient les humains en quête de sens dans leur vie, pour évoluer et élever leur compréhension du monde.

Les valeurs basées sur l’appât du gain, la compétition, la recherche de plaisirs futiles, la matérialité, le sentiment de solitude et de domination par rapport à tout ce qui nous entoure, sont de plus en plus laissés en friche par les humains qui recherchent une vie meilleure.

Les élites d’hier deviennent les pauvres d’aujourd’hui, les marginaux d’hier deviennent la nouvelle base d’aujourd’hui, sur laquelle se construit un monde équilibré et harmonieux.

C’est parce que nous aimons notre monde, et tout ce qui y vit, que nous souhaitons le soutenir, pour le tirer vers le haut, l’alléger et le nourrir de nos intentions et pensées d’amour pour lui.

Tout ce qui perd de son sens, tout ce qui parait anormal aujourd’hui, a besoin d’amour, tout comme ce qui paraissait anormal autrefois avait besoin d’amour.

Si l’on prend un enfant rempli de joie, de curiosité et d’amour pour tout ce qui l’entoure, et que celui-ci cherche à partager ses sentiments avec les autres. Lorsque les autres le rejettent et le traitent de marginal, celui-ci s’enferme dans son monde, dans son silence, pour se protéger de la normalité, jusqu’à ce qu’il rencontre d’autres enfants comme lui, qui osent partager ce qu’ils sont. Alors l’enfant sort du silence, pour s’ouvrir à nouveau aux autres. Et lorsqu’il s’entoure de plus en plus d’enfants comme lui, il se sent assez normal et trouve marginaux ceux qui, au début, l’ont rejeté.

Après avoir été lui-même rejeté une fois, l’enfant réagit d’abord en rejetant lui-même les marginaux, car cela calme sa propre colère, puis sa colère passée, sa nature qui aime tout ce qui l’entoure, reprend le dessus, et aime même ceux qui l’ont rejeté. L’enfant ouvre grand ses bras à tous et ne voit même plus ceux qui sont différents comme des marginaux, il les voit comme ses semblables et il les aime.

Ainsi les marginaux cessent d’exister car tout le monde aime et accepte Tout le monde pour ce qu’il est.

C’est comme cela que se produit le changement, en laissant partir la colère, pour accueillir tout ce qui a été, comme l’expérience de deux polarités, qui nous ont rappelé ce que nous sommes initialement. Tout se lie et se relie, pour ne former qu’un seul ensemble. Les divisions deviennent de plus en plus frêles et se dissolvent d’elles-mêmes.

Quelle joie de laisser aller tout cela ! Nous sommes tellement nombreux, que de plus en plus d’enfants de la Terre retrouvent leur joie d’origine et se réveillent à qui ils sont ! Les effets sont manifestes et observables, il n’y a pas à attendre car c’est déjà là ! Ce qui est merveilleux, c’est le déroulement du processus, qui nous rappelle à quel point l’amour est la force de Tout ce qui est et que rien d’autre n’égale cette force !

Manifestement les gens sont de plus en plus mal dans leur peau, car toute leur souffrance refait surface, la colère sort et les conséquences semblent chaotiques. Beaucoup choisissent de quitter le monde incarné, pour accéder à un autre palier de compréhension et continuer le processus d’un autre point de vue. Alors oui les manifestations paraissent difficiles du point de vue de l’enfant en colère, qui a souffert. Du point de vue, de l’enfant qui aime Tout, le processus est merveilleux et unificateur !

Alors tout va bien pour celui qui aime et tout ira bien pour celui qui aime, mais qui est en colère ! Personne ne vit ce qui n’est pas propice à son évolution, toutes les expériences enrichissent une âme, quoi qu’il arrive.