Privilégier les producteurs locaux

Comment:

  • Se renseigner auprès des collectivités locales.
  • Se renseigner auprès des commerces (épiceries locales).
  • Se balader dans les villages excentrés pour repérer ceux qui vendent en bord de route.

Pourquoi?

Parce que les petits producteurs français ont besoin de revenus pour développer leur affaire et conserver la qualité de leur production, avec des valeurs bio et de respect pour la Terre et les animaux.

Les supermarchés achètent en masse, à bas prix, aux grands producteurs, souvent hors de la France en raison des prix d’achats plus attractifs.

Produire en masse implique que les producteurs, en raison de l’offre et la demande, cherchent à améliorer le rendement, en réduisant la qualité de leurs produits, en ne respectant pas les temps de jachère, en utilisant de nombreux produits chimiques (engrais, pesticides), en ne respectant pas le vivant (animaux, végétaux, terre), en nourrissant les animaux avec une alimentation pauvre, en utilisant des variétés ayant subi des modifications génétiques (OGM) pour satisfaire la demande de l’esthétique, de la taille et de la quantité, au détriment de la qualité.

Acheter à bas prix pour une chaîne de magasins signifie vendre à prix plus bas, ce qui attire davantage de consommateurs, dont le pouvoir d’achat est moyen ou faible, ou ceux dont le rythme de vie est intense et qui ne prennent pas le temps, ce qui implique que faire ses courses dans les grands commerces est la solution la plus facile pour une majorité de gens, vivant aussi bien en ville qu’à la campagne.

Les grands commerces/supermarchés/chaînes de magasins prennent alors le monopole en s’attirant la masse des consommateurs, ce qui empêche les petits commerces ou producteurs locaux qui vendent directement, de se faire connaître, d’aligner leurs prix de vente avec ceux des grands, ce qui maintient la concurrence illégale et une alimentation malsaine au sein de la population française de masse.

La boucle est bouclée au sein du système production/consommation, sauf si le consommateur décide d’en sortir, pour alimenter les productions et commerces locaux en développement, et cesser d’enrichir davantage les riches.

Objectifs:

  • Privilégier les circuits courts (nombre de trajets, distance et énergie consommée entre le lieu de production et le lieu de consommation), pour réduire l’impact énergétique et la pollution à la surface de la Terre, dans la terre, l’air et l’eau.
  • Redistribuer les richesses, d’abord à travers les quartiers, puis communes, puis métropoles, puis départements, puis régions, puis à l’échelle du pays: en alimentant les petits pour qu’ils puissent devenir moyens et en cessant d’alimenter les grands pour qu’ils redeviennent moyens, afin de lisser tous les points de productions et de distributions de vivres, avec des normes de qualité et de respect du vivant (ceux qui sont consommés et ceux qui consomment).
  • Soutenir la créativité, les projets locaux, l’engagement, la passion, de tous ceux qui respectent le vivant en leur permettant de donner l’exemple, de viabiliser leurs systèmes de production et d’enrichir la société de leurs connaissances.
  • Permettre à l’ensemble de la population, de consommer de manière égalitaire, quels que soient les revenus et le style de vie choisi par chacun, afin que chaque personne puisse s’alimenter sainement.
  • Redonner leur dignité aux humains, aux animaux, aux végétaux et aux lopins de terre, qui sont considérés comme du bétail et non plus comme des êtres vivants, de par la maltraitance, la malnutrition et la soumission imposée par le système.
  • Se rééduquer, en apprenant à connaître les produits que l’on consomme, en fonction de leur provenance, de la saison et de la manière dont ils sont produits, pour mieux être à l’écoute de nos besoins.