Mesurons l’impact de nos paroles et de nos pensées
De nombreuses lectures aujourd’hui parlent de la loi d’attraction. Ceci a fait l’effet d’une mode, avec certains livres qui ont été médiatisés. Les gens utilisent davantage cet outil comme un jeu, pour trouver une place de voiture, pour avoir plus d’argent, pour des désirs matériels. En revanche, parmi tous ces lecteurs, peu de personnes comprennent réellement l’impact de leurs pensées et ceux-là peuvent utiliser cette loi d’une manière sélective uniquement.
La loi de l’attraction, comme toute loi, est un principe physique qui s’applique à toute énergie présente dans notre univers, comme la loi de la gravité ou le principe de l’inertie. Ceci fonctionne donc pour toutes nos pensées et paroles, ce n’est pas de la magie.
Dans la vie quotidienne, nous avons à chaque instant des pensées, celles-ci vont émaner sous forme d’ondes, de nous-même pour aller rejoindre par résonance, toutes les ondes qui ont les mêmes vibrations et revenir ensuite à nous et à l’objet de la pensée. La parole est également une onde, qui est émise de la même façon, mais plus intense encore.
Par exemple quelqu’un émet un jugement sur une personne célèbre; cette onde émise va résonner avec les autres jugements identiques émises par d’autres personnes. Cet amas d’ondes, plus ou moins intense selon le nombre de personnes qui ont émis cette critique, va se diriger sur la célébrité et celle-ci va subir les conséquences de ces ondes. Comment? Par un mal-être, un conditionnement, des pensées qui ne lui appartiennent pas, des situations de vie dramatiques, etc. La personne qui les a émise, va se recevoir le retour de cette pensée, sous forme d’émotion ou de situation négative (culpabilité, auto-jugement, etc).
A chaque instant de notre vie quotidienne, ce principe est appliqué. Si l’on pense « je suis fatigué », le corps va répondre en donnant une sensation de fatigue à la personne. Si l’on dit « je ne vais pas bien », le corps répondra par une sensation physique de mal-être. Si l’on pense « mon enfant est pénible », l’enfant va nous agacer encore plus par son comportement. Si l’on pense « il n’y a pas de débouché dans cette branche », on va vivre des situations qui vont nous conforter dans cette idée. Si l’on dit « je n’ai pas d’argent », on vivra encore plus de situations qui vont faire que l’on en aura encore plus besoin. Si l’on a peur de quelque chose, on va vivre une situation qui va nous donner encore plus peur de cette chose, etc.
Finalement, toutes les situations que nous vivons, à chaque instant, sont la réponse à nos pensées, nos paroles et à nos émotions les plus enfouies. Parce que pour se matérialiser, la pensée est accompagnée d’une émotion. C’est pourquoi quand on a peur de tomber, il ne faut pas longtemps pour que cela arrive, car la peur accompagne notre pensée. Quand on veut de l’argent, on ressent plus souvent une sensation de manque, de frustration, de dévalorisation, ce qui est contradictoire avec la pensée de recevoir plus d’argent. C’est pourquoi la situation d’avoir plus d’argent n’est pas réalisée mais se produit plutôt la situation de manquer d’argent, d’être frustré et dévalorisé.
Regardons aussi nos conditionnements, nos croyances, nos superstitions, nos doutes, nos peurs, nos émotions, conscients ou inconscients. Car se sont eux qui accompagnent souvent nos pensées, par leur récurrence et leur intensité. Si depuis que l’on est petit, on nous dit que l’on ne vaut rien, ceci est devenu une croyance inconsciente. Même si l’on pense avec beaucoup de convictions réussir quelque chose qui nous tient à cœur, le résultat le plus probable est que l’on ne réussisse pas. Ces croyances, ces conditionnements et ces peurs sont souvent inconscientes, il est alors conseillé de se poser des questions, lorsqu’il nous arrive des situations répétitives dans notre vie, pour les identifier et enfin réussir à créer une vie qui nous convient.
Concernant la santé, on pourrait se dire que l’on n’a pas pensé que l’on souhaitait être malade, donc que ce n’est pas nous qui l’avons crée et que l’on est victime de la maladie. Pareil pour un accident ou toute autre situation malheureuse. Dans ces cas là, quelles croyances entretenons-nous? Par exemple j’ai peur d’avoir un rhume car mon voisin ou mon conjoint en a un. Le résultat d’être malade se produit. Cela peut aussi être notre corps qui nous renvoie des émotions refoulées et que le corps matérialise sous forme de symptômes, pour que l’on prenne conscience de ces émotions. Rien n’arrive par hasard.
D’une manière générale, prenons un supermarché ou des locaux dans lesquels de nombreuses personnes circulent. Étant donné le nombre de pensées et de paroles négatives émises par toutes les personnes qui y passent, on peut vite ressentir la lourdeur vibratoire des locaux. Chaque personne, en fonction de sa sensibilité, peut ressentir des émotions ou avoir des pensées qui ne lui appartiennent pas, sans le savoir, parce que tout le monde baigne dans ce flux d’ondes. Cela dépend de la capacité à se protéger de chaque individu. Idem, quand on vit dans un immeuble (les ondes ne s’arrêtent pas devant un mur), dans une grosse ville ou sur toute la surface de la planète.
Si l’on pense que le réchauffement climatique, la pollution de la Terre, la mentalité des gens, ne font que s’empirer, on est sûr de vivre des situations qui nous confortent dans nos idées. D’un point de vue collectif, la Terre est à l’image de la pensée des humains. On peut douter, en se disant que ce n’est pas parce que l’on imagine que les eaux ne sont plus du tout polluées, que cela va se voir dans l’immédiat. Cela étant le résultat de vibrations collectives, à échelle planétaire, le résultat ne sera pas visible dans l’immédiat, car des processus de nettoyages doivent être mis en place et les sources de pollutions doivent cesser. Nous aurons cependant, cessé la pollution par les actes mais aussi par la pensée. Au fur et à mesure, que le nombre de gens qui alimentent cette pensée va diminuer jusqu’à disparaître, une fois l’eau nettoyée, les sources de pollutions cesseront d’exister. Dans ce cas là, nous sommes un maillon de la pensée collective.
Ce qui revient à se demander, qu’est-ce que je continue d’alimenter par la pensée? Est-ce que je contribue à la pollution et à la dégradation mentale, émotionnelle et physique de moi-même, de certaines personnes, de toute l’humanité, des autres règnes ou de la planète? Est-ce que je décide de diminuer les émissions nuisibles en contrôlant mes pensées? Est-ce que je décide de construire et d’améliorer ma vie en ayant des pensées et des paroles bénéfiques pour moi-même et pour les autres, à chaque instant? Est-ce qu’à chaque mauvaise pensée ou parole, je saisis l’opportunité d’identifier toutes les parts d’ombre de moi-même pour me pardonner et m’en libérer, en sachant que je fais au mieux à chaque fois?