Patience, douceur, reliance, pour s’aider dans le quotidien
La recette pour s’aider au quotidien ne peut être universelle, car chacun évolue dans sa propre sphère.
Il y a tout de même des constantes, propres à l’égo humain, qui amènent à de la maltraitance de soi-même dans sa vie. Ce mauvais traitement de soi, part de l’impatience, de la brutalité avec soi et du manque de reliance à son intuition. Ces 3 critères étant nourris par un mental en action intensive, qui souhaite contrôler tout ce qui se présente à soi, dès que l’occasion lui est donné.
Le mental lui se nourrit des formes-pensées, des égrégores, des émotions traumatisantes qui l’amènent à se protéger et à s’orienter vers ce qu’il perçoit comme une sécurité. Si dans le passé, des expériences l’ont amené à croire que telle manifestation représente la norme, il va ainsi ramener tout ce qui se passe dans sa vie à ce standard.
Etant donné l’histoire de l’humanité, la sphère de l’existence humaine terrestre se constitue d’un nombre incalculable de formes-pensées, égrégores et croyances créées lors d’expériences discordantes. Le mental trouve toujours de quoi agrémenter son mécanisme de survie, pour aller chercher les informations qui l’amèneront à se sentir en sécurité.
Il n’est énergétiquement pas possible de se libérer de tout cela en même temps, car les expériences conduisent à la conscience de l’être et font partie du chemin de retour à Soi. De plus les énergies de hautes fréquences en trop grande quantité feraient disparaître instantanément les énergies de basses fréquences, ce qui amènerait à une disparition de la vie et ne permettrait pas d’expérimenter par la vie.
Pour s’aider, cela passe par la reconnaissance d’un processus en cours, qui conduit à la prise de conscience des aspects de Soi. Tout se fait en temps voulu, par la forme juste et choisie par le plan le plus haut de Soi. Le mental n’a pas connaissance de ce qui est attendu par son plan supérieur, donc il n’en tient pas compte et ne prend ses décisions, qu’avec ses propres repères.
Si des évènements ne se produisent pas ou tardent à venir, si des situations ne changent pas encore, c’est que quelque chose reste encore à comprendre, des aspects de Soi à découvrir. En outre, il y a de nombreux paramètres qui rentrent en compte dans la réalisation de cela et tous les facteurs doivent être en place, avant que le changement ne puisse arriver. La patience est de mise, car rien ne se manifestera si tout n’est pas accompli dans chacune des étapes de la mise en place.
Il y a des cycles, propres à chacun, propres aux humains, propres à la vie sur Terre, propres à la planète, propres à une constellation, propres à un univers et propres à la source et à tout ce qui la constitue. Chaque changement est une mise en mouvement, mise en action par des rouages. Tous ces rouages doivent s’aligner, s’emboiter, pour que la roue tourne, la roue de l’évolution.
C’est pourquoi le temps n’est qu’une perspective propre à chaque forme d’existence et à la conscience de l’être, à un instant T.
La douceur est indispensable pour s’aider dans la compréhension des évènements, dans la compréhension du chemin qui se vit. Si des situations ne sont pas résolues, si de la souffrance pour soi et autrui est vécue, si les choses se répètent et que rien ne semble avancer. Le mental se basant sur ses croyances et toutes les formes-pensées, continue de mettre en mouvement les mêmes situations ou des situations qui répondent à ce qui le nourrit. La reconnaissance de ce mécanisme permet d’ôter tout jugement envers soi et d’être compatissant envers ce qui se vit et ce qui se ressent en Soi.
S’écouter, à travers son intuition, à travers son cœur qui envoie une impulsion de joie ou un sentiment de justesse, ramène à un alignement. Quand la joie et l’intuition paraissent lointains et inaccessibles, cela vient montrer que le mental prend toute la place. Pour s’aider, il est nécessaire de faire le vide, pour arriver de nouveau à être en état d’intériorité.
Chacun a sa manière de faire taire son mental, certains jouent, ou font du sport, d’autres prennent des bains, ou vont marcher dans la nature, ou vont connecter à la créativité en eux en faisant une activité qui les anime, ou de la respiration en conscience, ou écoutent de la musique, ou choisissent de laisser les émotions prendre le dessus pour évacuer le trop plein, ou pratiquent des activités qui leur procurent de la joie et leur fait ressentir un sentiment de justesse.
La méditation, c’est laisser aller le flux de ses pensées, quelles que soient les activités pratiquées, pour se libérer de tout attachement aux énergies traversantes.
Regarder un film, jouer à un jeu vidéo, ou faire des recherches sur internet, passe par des écrans et cela aide à penser à autre chose mais ne favorise pas l’état d’intériorité. Cela en raison de toutes les informations qui circulent à travers les réseaux, médias, et technologies qui perturbent le mental, le corps humain et viennent nourrir inconsciemment des formes-pensées et croyances limitantes, qui interfèrent dans la reliance avec son Soi.
Quand le trop-plein émotionnel arrive au seuil de saturation, naturellement la jauge indique le débordement à venir et ce sont des indices, qui nous permettent de déjauger et d’aller à la rencontre de ses émotions, à son rythme, pour les laisser s’en aller et transmuter les croyances associées. Même s’il y a eu inondation émotionnelle par déni des signes, et même si les conséquences se sont manifestées, la douceur et la patience avec soi amènent à la compassion et au pardon, et ainsi à la libération.
Tout amène là, en Soi, dans son intériorité, pour aller y découvrir toutes les croyances et trésors cachés, qui permettent d’aller se rencontrer, se reconnaître et s’aimer.