Vivre ou survivre
Si la Terre venait à créer quelques changements à sa surface, aucun homme, même le plus riche ne serait épargné.
Si le monde tel que nous le connaissons s’effondre pour laisser place à de nouveaux décors, qui serait plus apte à rester en vie sur la durée ?
Celui qui fait des réserves de boîtes de médicaments, de conserves et d’aliments séchés peut tenir au mieux quelques semaines ou mois de plus, enfermé dans son bunker ou son vaisseau et après ? A quoi lui serviront ses lingots d’or et son compte en banque?
Voilà ce que l’on m’a montré cette nuit, une zone où l’être humain garde en réserve des graines fertiles de plusieurs légumes et fruits, de plantes, des produits naturels comme des fleurs, qui même séchées gardent leur capacité de guérir, des minéraux, des outils précieux capables de transformer l’énergie du Soleil et de la réfléchir, de la terre, de l’eau et beaucoup d’autres matériels génétiques et autres éléments que je ne décrirai pas ici, pour que l’humain puisse reconstruire un nouvel habitat et continuer de vivre, quoi qu’il se soit passé à la surface de la Terre.
Les premiers seront les derniers, parce que vivre de manière dépendante d’un système basé sur l’appauvrissement des ressources, la surconsommation et l’inégalité de la répartition, les prive de toutes connaissances et de la possibilité de s’abreuver à la Source, ce qui ne peut les conduire qu’à se dessécher et à périr de leur ignorance, des manques de ressources, seuls dans leur cœur et dans leur individualisme.
Aujourd’hui avec les lobbies, les graines sont stériles et à usage unique, les gens dépendent des systèmes et produits mis en place et en vente, dans le domaine de la médecine, de l’enseignement, de l’agriculture, de la production, etc. Comme tout est monnayé, même le savoir, personne ne pourrait s’auto-suffire en se nourrissant par lui-même, en s’habillant par lui-même, en se logeant par lui-même, en ayant l’énergie nécessaire pour boire, se laver et se chauffer, en se soignant sans l’aide des autres et de la chimie de synthèse, en allant chercher les connaissances dans la nature, et à subvenir à tous ses besoins.
Car coupé de la nature, l’Homme coupe lui-même la branche sur lequel il est assis, en tombant petit à petit dans le vide. Personne, ni vaisseau, ni homme politique, ni voisin ou ami ne viendra le sauver, car c’est à lui d’apprendre à vivre en accord avec la nature, à chercher la connaissance dont il a besoin et à développer un esprit de coopération avec ses congénères, pour que chacun utilise ses talents et savoir-faire pour reconstruire une société où chacun peut boire directement dans l’eau de la Source, de manière autonome et en vivant dans l’unité.
Aujourd’hui seuls les systèmes écologiques viables qui se basent sur la fertilité des graines, à l’état naturel (non modifiées génétiquement), des systèmes autonomes de culture et d’irrigation qui utilisent par exemple des circuits naturels et fermés qui s’auto-suffisent, des habitats écologiques à énergie zéro où la maison n’a pas besoin d’être chauffée et climatisée, des systèmes de récupération et de filtration d’eau naturels, des moyens de convertir l’énergie solaire et des étoiles, la force du vent et des courants, pour alimenter un circuit énergétique, des savoir-faire de construction écologiques qui utilisent des éléments naturels et qui sont alimentés par les énergies telluriques et cosmiques, l’utilisation de l’énergie libre comme les moteur à hydrogène ou utilisant la force antigravitationnelle (comme le fonctionnement de l’hoverboard dans retour vers le futur), etc., sont les prémices de ce qui peut permettre à l’Homme de continuer à vivre.
Il y a tellement de systèmes qui existent déjà, qui utilisent les forces de la nature et qui sont viables. Nous n’en sommes qu’aux rudiments car jusque là les lobbies et le système économique a voulu freiner et cacher le développement de ces systèmes, en leur coupant les vivres ou en les faisant disparaître ou en les discréditant, comme ils font pour la médecine naturelle, basée sur la reliance aux essences des produits naturels et à la Lumière qui nous anime, qui peut tout guérir.
Ces connaissances sont accessibles à qui veut s’y connecter en conscience pour les mettre au service du vivant. D’autres sont encore inaccessibles, car mises dans les mains de petits enfants jouant à la guerre, cela pourrait créer de gros dégâts.
Ceux qui sont considérés comme les derniers, alignés avec la connaissance de la Source qui les abreuve et qui sont repoussés par les ignorants, deviendront les premiers à véritablement être en mesure de reconstruire un nouveau monde et ce sont eux qui serviront de guides à tous les ignorants qui voudront se repentir. Non seulement ils pourront leur apporter la connaissance, mais aussi toutes les ressources dont ils ont besoin grâce aux systèmes coopératifs écologiques qu’ils ont mis en place. J’utilise le mot écologique pour faire le contraste avec ce qui va à l’encontre de la nature, mais malheureusement ce mot a été inventé à des fins politiques. La véritable idée serait la création d’un système basé sur le respect du vivant, en total alignement avec les lois de l’Univers, la Terre à son état d’origine (la nature), la coopération et l’unité.
Quand nous perdrons nos corps physiques, ce qui est inévitable, serons-nous abreuvés par la Source et voudrons-nous continuer à servir le monde ou errerons-nous dans les méandres de notre solitude intérieure ?
Se sont nos choix qui déterminent la direction que prend l’humanité, dans ses grandes lignes. Imposer (Un seul pose) n’a pas été le chemin de l’abondance pour permettre à l’humanité de déposer (plusieurs posent) des graines fertiles. Vivre dépend de sa capacité à fertiliser le sol, riche par la diversité des attributs de tous ceux vivants ensemble dans ce sol. Survivre c’est être au-dessus de la vie, au-dessus du sol, sans pouvoir déposer ses graines dans un terreau fertile, et ainsi se condamner à vivre de manière éphémère en dehors de la richesse. Ainsi dans la survie l’Homme est condamné à mourir alors qu’il a l’opportunité de vivre si seulement il acceptait de partager ses graines avec le reste du monde.
C’est maintenant, que nous sommes, que nous existons, que nous nous levons et que nous plantons nos graines. La Terre rappelle ses enfants à semer et fertiliser car bientôt elle sera obligée de se débarrasser des terres stériles, pour à nouveau préparer ses sols à accueillir les graines fertiles.
A nous d’agir et de nourrir uniquement ce qui est fertile.
Merci, Merci, Merci