Regarder notre chemin avec Amour est la clef pour cesser de juger autrui
Tous les grands héros de films sont confrontés à leurs parts d’ombre, qui s’expriment par le chef de l’ombre s’opposant à la Lumière.
Le héros n’est pas totalement héros Lumière tant qu’il n’a pas côtoyé les parts de son égo sur son chemin. Parfois même le héros Lumière devient le héros de l’obscurité car il se laisse séduire par le pouvoir.
Dans la spiritualité beaucoup s’imaginent être des âmes nobles et pures parce qu’ils prônent des valeurs d’Amour. Les vivent-ils pleinement dans leur quotidien ? Surtout lorsqu’ils se retrouvent en confrontation ?
La plupart des guérisseurs ou chamanes ou médiums, qui ont vécu un cycle d’incarnations sur Terre, ont côtoyé les ténèbres. Car en se laissant séduire par le pouvoir, ils se sont détournés de l’Amour en utilisant leurs dons ou capacités développés, pour se servir eux-mêmes.
Ils ont ainsi fait du mal, créer du karma et des liens nocifs avec des lieux, des peuples, des règnes, des âmes, etc.
Aujourd’hui parmi ceux qui veulent servir la Lumière, le collectif et la Terre, dans son ensemble, la plupart ont été créateurs de ce karma collectif, en en vivant ainsi les conséquences aujourd’hui.
Quand nous sommes dans le jugement et qu’il y a des relations toxiques, des confrontations, des préjugés, des réactions de colère, des volontés de défendre des causes en particulier, c’est que nous sommes en train de réparer, de rééquilibrer.
Et encore beaucoup aujourd’hui, croyant servir la Lumière, utilisent leurs dons pour se servir eux-mêmes, en étant connectés à leurs parts d’ombre individuelles et collectives, dans l’astral. Et ils continuent à se créer du karma.
Sauron ou Voldemort ou Dark Vador, et tous les méchants dans les histoires, fictives et réelles, sont à la base des êtres ayant développé de grandes capacités et ayant servi l’Amour à un moment donné de leur parcours, dans cette vie ou dans d’autres. Puis ils ont basculé le temps de cette vie-ci.
Qui sommes-nous pour les attaquer, les juger et les condamner à errer dans le mal, alors que nous avons probablement été des méchants dans différentes vies aussi et qu’aujourd’hui nous sommes en rédemption?!
Pour ne pas perpétuer le mal ou l’absence d’Amour, il en va des lois divines que de se regarder, se pardonner en retrouvant la Lumière à l’intérieur de nous et pacifier ce qui a été et ce qui est.
Continuer à traiter les autres de « cons », d’endormis, et d’êtres abjectes, c’est aussi se condamner soi-même à ces considérations.
Il ne s’agit pas de laisser nuire, d’acquiescer ou de ne pas se défendre car cela ne sert personne.
Il s’agit de pacifier à l’intérieur de soi toute considération et jugement sur autrui qui révèlent finalement nos propres failles, qui ont permis au tyran de s’exprimer à différents moments de nos incarnations.
Plus nous pacifions et moins nous donnons d’opportunités et de nourriture aux entités et êtres qui, tapis dans l’ombre, cherchent à nuire.
Tous ceux qui jouent les tyrans, de manière consciente ou/et inconsciente, aujourd’hui ont besoin d’Amour mais ils ne le savent pas encore. Jusqu’au jour où ils seront prêts.
Ainsi nous ne pouvons pas interférer dans leurs parcours. Nous pouvons continuer à encore pacifier en nous ce qui a besoin de l’être, pour que les conflits cessent et que l’ombre n’ait d’autres choix que de se retourner vers la Lumière.
Alimenter un conflit en soi, c’est continuer à nourrir les conflits collectifs.
Bien souvent dans ma vie j’ai eu l’impression de remplir des coupes déjà pleines et de passer mon temps à nettoyer pour qu’immédiatement après ça soit resali, en gros l’impression de donner de l’énergie pour rien.
Jusqu’au jour où je l’ai fait plus intensément en moi-même, en vidant ma coupe et en me nettoyant perpétuellement. C’est seulement depuis, que je réalise quels changements s’opèrent et l’effet que cela provoque autour de moi.
Aujourd’hui je m’inclus dans tout ce que je viens d’écrire et c’est pour cela que je le partage. Car encore une fois il n’y a que l’expérience qui permet d’intégrer les apprentissages.
Merci, Merci, Merci