Comment savoir si on a lâché prise?
Voici une clef que la vie m’a permis de comprendre, une fois de plus.
Le piège de l’ego souffrant qui nous protège, qui nous fait mentaliser toutes les informations, nous maintient dans la sphère mentale des pensées.
Ainsi lorsque nous faisons une introspection, nous connaissons intellectuellement les différents états de deuil pour une situation, une relation, la perte de quelqu’un ou quelque chose, etc., en somme pour toute situation où il y a besoin de libérer quelque chose de non éclairé par notre conscience et qui nous fait ressentir des émotions difficiles.
Intellectuellement nous avons énormément d’outils et de définitions, sauf qu’en pratique, si dans la vie quotidienne nous continuons de vivre ces émotions car les situations stagnent ou se répètent, c’est que les émotions sont toujours bloquées en nous, c’est à dire non révélées à notre conscience.
Ainsi voici la différence entre croire que nous lâchons prise et véritablement lâcher prise:
Mentalement nous nous racontons nos émotions, nos histoires, il y a des débordements émotionnels furtifs et nous sentons que nous touchons à quelque chose de sensitif, et dans le corps ça ne circule pourtant pas. Il y a comme de l’agitation physique, mentale et émotionnelle mais pas de sentiment de réelle libération. Ceci est donc que nous nous faisons croire que nous lâchons prise. Pourtant la vie continue et les mêmes choses se répètent, avec les mêmes émotions qui reviennent.
Nous arrêtons de nous focaliser sur ce que nous aimerions voir ou avoir de différent dans notre vie, en somme sur ce qui ne va pas et ce que nous n’avons pas et que nous aimerions avoir. Nous faisons un constat évident: « Là tout de suite et dans ma vie de maintenant ça ne va pas! » Et nous ne nous disons pas « ça ça ne va pas! », nous constatons et ressentons « ça ne va pas! ». C’est une réelle différence que de s’énoncer ce qui ne va pas et de simplement observer et ressentir que notre état de maintenant nous fait souffrir physiquement et moralement et que nous en sommes là. Ainsi le « J’en suis là aujourd’hui » est l’instant présent, ce n’est pas la projection de ce que j’étais ou de ce que j’aimerais être ou de ce que je serai peut-être. Ce qui nous ramène à vivre réellement l’instant présent en étant focalisé sur sa condition physique et émotionnelle. C’est là que nous pouvons nous dire : » Je m’autorise à vivre pleinement mes émotions « . Et quand nous vivons nos émotions, elle vibrent dans toutes les profondeurs de notre corps, elles remontent des entrailles de nos cellules et se manifestent. Et en même temps qu’elles se manifestent, elles nous font ressentir au plus profond de notre cœur, un sentiment intense de libération, d’allègement progressif au fur et à mesure que les émotions se vivent. L’apaisement se fait de plus en plus ressentir malgré la vivacité des émotions qui met en vibrations et en mouvement notre corps. Ainsi nous constatons à posteriori que dans notre vie des changements mineurs ou majeurs s’opèrent, sans que nous n’ayons fait aucun effort, car notre vibration change.
Il me semblait important de souligner que l’égo, en particulier à travers la sphère mentale, et surtout quand nous sommes gourmands intellectuellement et à propos des méthodes d’autoguérison, que le véritable lâcher prise se vit depuis l’intérieur du corps, car le corps physique est le véhicule qui nous relie à la matière et par lui nous transcendons le plomb en or par la Lumière qui vient habiter les corps subtiles et physiques et les réharmoniser.
Le corps est notre outil de vie et la vie est notre miroir. Ainsi nous avons toute l’existence pour réajuster nos fréquences. L’existence c’est ici et maintenant.
Merci, Merci, Merci