Se libérer du sentiment de rejet pour s’accepter et avoir confiance
Le monde est une entité à part entière, dans lequel tout est inclus : la planète, les êtres vivants, les plans subtils et tout le reste des univers. Dans un monde de dualité les êtres s’excluent de cette entité et se croient ainsi rejetés du monde auquel ils appartiennent par nature.
Ce sentiment de rejet permet d’aller se reconnecter intérieurement à ce sentiment d’inclusion dans le grand tout.
Lors de sa chute dans un monde de dualité, l’humain s’est créé de multiples situations qui lui ont apporté ce sentiment d’être rejeté du monde, des autres et ainsi cela a altéré sa confiance en ce qu’il est.
Pour rééquilibrer les émotions ressenties lorsqu’une blessure de rejet est réactivée, cela passe par une acceptation de ce qui est considéré comme rejeté, pour s’inclure dans le monde.
Les autres, les situations, la société, le monde, ne font que refléter ce sentiment d’exclusion. Une fois libérés et transmutés, l’acceptation de Soi crée une toute autre réalité inclusive.
Les différences constituent la base même de la diversité de l’existence, par l’expérience d’infinies facettes, qui permettent de toujours mieux se connaître, en étant les uns avec les autres.
C’est une attention de tous les instants que d’aller reconnaître ce que nous rejetons de nous-même et qui se reflète dans notre monde extérieur.
Cela nécessite de s’autoriser intérieurement à manifester ce que nous rejetons, de le regarder et de changer notre regard sur la manière dont s’est exprimée la manifestation.
Si cela concerne le corps physique, il est nécessaire de considérer cette manifestation comme une réparation de blessures souvent anciennes. Quand la voiture a un problème mécanique ou dans le circuit, cela nécessite d’aller observer ce qui a pu causer les dégâts et ensuite de procéder aux démarches pour la réparation. Nous nous donnons toujours les moyens de remettre en état de marche le véhicule, quand enfin nous avons accepté ce qui n’allait pas et que nous mettons notre énergie dans la réparation. Même quand le circuit est trop endommagé, il y a toujours des solutions pour vivre le mieux possible en harmonie avec les dysfonctionnements et transmuter la cause en enseignement, pour récupérer un véhicule en état neuf dans une prochaine vie.
Si cela concerne les corps émotionnel et mental, il est nécessaire de considérer cette manifestation comme une réparation de schémas de fonctionnement souvent anciens. Quand le circuit d’eau ou d’air est interrompu quelque part, l’énergie va toujours trouver un moyen de circuler, en créant des ramifications, des chemins alternatifs, qui souvent dessinent de nombreuses sinuosités et dépressions. Cela nécessite d’aller voir ce qui coince dans le circuit principal, creusé initialement pour optimiser le fonctionnement du circuit. Une fois identifiés les obstacles peuvent être enlevés, dissous ou désintégrés afin de libérer la voie d’énergie. Pour cela nous pouvons changer notre point de vue par le détachement de ce que nous sommes en train d’observer, pour placer son attention sur l’état de circulation d’énergie qu’il a derrière l’obstacle dans l’accès principal. Les manières les plus appropriées se proposent naturellement à nous, pour accéder à cet état et se libérer ainsi de ce qui obstrue. L’énergie qui recircule à nouveau nous guide progressivement dans une nouvelle direction, dans l’axe du chemin principal.
Dans un monde de dualité, tout est polarité. Ainsi un pôle équilibre l’autre dans l’ensemble qu’ils créent. L’état d’énergie dans le circuit principal est cet état d’équilibre entre les deux polarités, en toute chose, en tout ce qui est.
Si nous nous rejetons, nous nous invitons à aller explorer la polarité de l’acceptation.
Il y a plusieurs manières de se rejeter et donc de s’accepter, allons voir en profondeur les émotions qui créent le rejet :
* Le déni survient quand la douleur est forte. Le courage est nécessaire pour faire face à nos émotions.
* La remise en questions permanente crée le doute d’être juste, en passant son temps à se jauger en s’analysant. S’autoriser à vivre des imperfections permet de jauger par l’expérience et non par le mental. Se libérer des peurs des représailles ou des conséquences est un chemin qui aide à retrouver confiance.
* La méfiance d’exprimer ce que nous sommes par peur des conséquences sur notre vie et sur celle de notre entourage. Se libérer des peurs permet de lâcher le contrôle sur nous-même.
* S’interdire de parler, de faire ou même de penser volontairement à quelque chose crée des bribes qui attirent encore plus ce que nous nous interdisons. Il y a là matière à libérer dans nos corps pour s’autoriser à exprimer, à s’affirmer et à vivre en totale intégrité.
* S’empêcher de vivre ses émotions en retenant tout à l’intérieur pour ne surtout pas montrer ce que nous ressentons, y compris à nous-même. Se détendre, se lâcher physiquement et moralement dans notre expression émotionnelle, aide à libérer les émotions qui ont besoin d’être reconnues et pleinement conscientisées.
* S’occuper le corps et l’esprit sans interruption, ne laisse pas d’espace à l’expression de ce qui a besoin d’être reconnu, puis accepté. S’octroyer du temps libre nous permet de se laisser l’espace intérieur à la manifestation de ce qui demande à être vu et considéré.
Ainsi la confiance refait surface quand nous nous libérons des facettes de nous-mêmes que nous rejetions, et à qui nous avons accordé notre considération et ainsi que nous avons accepté de vivre. Les accepter permet de s’accepter globalement. Nous reprenons de plus en plus confiance dans le déroulement de la vie, quand nous acceptons l’intégralité de notre chemin, qui nous ramène toujours dans l’axe principal, au cœur de notre énergie intérieure.
Merci, merci, merci