Ce que la pandémie nous enseigne

La pandémie est un mot à signification large, signifiant que tous les habitants d’un peuple sont concernés. Ce mot implique donc le collectif humain dans son ensemble, pour faire évoluer celui-ci dans une direction qui l’élève.

L’épidémie est un mot qui signifie un engouement commun qui touche un grand nombre de personnes.

L’objet de cet engouement est bien évidemment un domaine qui touche à la vie, ou plutôt à la volonté du maintien de la vie.

Ce qui nous ramène à s’interroger, sur qu’est-ce qu’est vraiment la vie ?

Si la vie est difficile pour un être et que l’épidémie lui apporte une libération en mettant fin à sa vie et à ses difficultés, il pourrait alors considérer cet évènement comme libérateur et sans résistance accueillerait une potentielle fin de vie comme un soulagement.

Si un être résiste de toutes ses forces et refuse que sa vie se termine, c’est que sa vie n’est pas si difficile et que l’idée même de cesser d’exister dans son monde, le terrorise.

Si la vie est joyeuse pour un être, rien de ce qui l’entoure ne peut déranger sa paix intérieure et sa joie de vivre, la confiance règne et il vit chaque instant comme quelque chose qui lui parait juste et qu’il accueille avec joie.

Selon la perspective de l’individu, la situation peut être libératrice, dévastatrice ou joyeuse.

Pourtant tous les individus du même peuple vivent le même évènement, ce qui rend la perspective plus large et lui donne plus de profondeur.

En effet, si la majorité des individus se sentent libérés par la situation, ils laissent sans résistance mourir une partie d’eux-mêmes pour renaître à nouveau dans la joie, pour retourner à leur état d’origine.

Si la majorité des individus se sentent dévastés par la peur de cesser d’être, ils s’autodétruisent au fur et à mesure de leur existence pour finalement retourner à leur état d’origine, sans savoir ce qu’il se passe et en ayant accumulé beaucoup de traumatismes. Ainsi ils reviennent vivre encore pour se libérer de leurs traumatismes et comprendre ce qu’il s’est passé, avant de pouvoir revenir à leur état d’origine dans la joie.

Si la majorité des individus ressentent la joie, l’épidémie n’a aucune raison d’exister car cela n’impacte aucunement leur état d’être et ne contribue pas à les élever davantage.

Ce qui importe n’est donc pas l’issue collective car cela n’est qu’une question de perspective. Chacun vit selon sa perspective et contribue en intensifiant une perspective vécue par un plus ou moins grand nombre d’individus qui constituent le collectif.

C’est donc la route que nous empruntons via notre perspective, qui va déterminer une potentielle direction vers laquelle le peuple humain se dirige. En sachant qu’à tout moment, il est possible de changer de perspective.

Chacun est libre d’avoir sa propre perspective, car chacun vit sa propre expérience de retour chez Soi, à son état d’origine. Ce qui fait la différence, c’est la conscience de choisir, donc de reconnaître l’impact que va engendrer sa propre perspective sur le choix de la direction qu’emprunte tout le collectif auquel nous appartenons.