Sortir de la dualité

Tout est blanc ou tout est noir, signifie que l’on se positionne d’un côté ou d’un autre, sur une ligne droite en 2 dimensions, où seuls deux choix sont possibles.

Et si cette même ligne droite était visible en un nombre infini de dimensions, cela voudrait dire que cette ligne, à nos yeux ne ressemble plus à une ligne, mais à une boule qui émet un champ dans toutes les directions, et qui remplit tout l’espace où elle se trouve. Le nombre de choix est alors infini.

Sortir de la dualité revient à élargir sa conscience en un plan infini de dimensions, de possibilités, dans le champ dans lequel nous sommes, ce qui se nomme être multidimensionnel.

A-t-on la possibilité, dans notre corps actuel d’être multidimensionnel?

Notre corps vibre à une certaine vitesse, dans un espace-temps qui est propre au milieu dans lequel on vit, c’est à dire notre corps d’humain vivant sur la planète Terre. Si notre corps d’humain se trouvait dans l’espace, l’espace-temps serait différent et rendrait la vitesse de vibration différente. Si notre âme se trouvait dans un corps d’une espèce d’animal de la Terre ou d’un être galactique vivant sur une autre planète, notre espace-temps serait encore différent. Et si nous étions l’âme de la planète Terre, notre espace-temps serait encore différent.

La notion d’espace-temps varie selon l’endroit dans lequel notre conscience se trouve, au sein de l’espace, au sein du Tout, de tout ce qui existe dans les multivers.

Nous sommes une substance vibratoire, qui place sa conscience dans un champs émetteur d’ondes. Parfois notre champs émetteur nécessite d’être dans un corps dense (que l’on dit incarné) qui constitue la matière, parfois dans un corps plus éthéré (que l’on dit désincarné), parfois dans un corps regroupant plusieurs corps, comme un univers, et ce jusqu’à la source créatrice qui est la substance mère de tout ce qui existe.

Si l’on revient à un corps incarné, selon la taille et le règne, selon l’astre que celui-ci habite, selon sa position dans les multivers, son espace-temps va influencer sur la fréquence initiale de sa substance vibratoire, c’est à dire de la conscience initiale qui est venue expérimenter la conscience d’un point de vue de ce corps.

Ce qui revient à dire que la fréquence émanée par notre conscience, dans notre corps, là où nous sommes, varie selon le corps et le règne dans lequel nous nous sommes incarnés, selon l’origine de nos fréquences initiales (là où ont été créées nos fréquences) et selon la planète sur laquelle nous vivons.

Hors, la planète sur laquelle nous vivons, tout comme le reste de l’univers, est en phase d’ascension, c’est à dire que la fréquence augmente drastiquement, sous forme de sauts quantiques, pour que la planète et tout ce qui y vit ait accès à un palier de fréquence plus élevé.

Imaginons une échelle de dimensions, le plus bas serait une vie dans la matière très dense, où tout est opaque, où tout est sombre, où la vie ne se limite qu’à un seul point de vue, sur un seul axe, c’est le premier échelon de l’existence même dans la matière, de la densité.

En deux dimensions, la vie se perçoit avec seulement deux axes pour évoluer, limitant les choix sur un plan plat et linéaire, ce qui crée la perception éthérique, soit ce champ électromagnétique qui permet de détecter les changements environnants.

En trois dimensions, la vie varie selon trois axes, ce qui donne accès à des notions de perspective, de toucher sensoriel, de profondeur, cela permettant d’accéder à la perception émotionnelle.

En quatre dimensions, la vie devient plus construite, plus structurée, car les 3 premiers plans sont baignés dans la substance du cœur (la substance mère de l’esprit divin), qui permet de créer, de manière individuelle, des formes-pensées, sur un plan mental. Les êtres ont la capacité de créer des champs électromagnétiques de pensées, vibrant des fréquences plus ou moins élevées selon la charge émotionnelle associée. Si les émotions sont lourdes et denses le mental est dit inférieur et la fréquence se situe davantage en troisième dimension et si les émotions sont alignées avec la joie et l’amour, soit plus proche de notre fréquence initiale, le mental est dit supérieur et se situe davantage en quatrième dimension.

En cinq dimensions, la vie est ici et maintenant, c’est à dire non projetée dans un espace-temps linéaire. Le pallier de fréquence atteint permet de déplacer sa conscience au-delà des 4 premiers plans, qui jusque-là suivaient une linéarité de temps, pour avoir accès à ces plans de conscience supérieure, où notre fréquence initiale se trouve.  Les 4 premiers plans sont englobés dans la substance émettrice de notre fréquence initiale. Le corps peut alors voyager au sein de sa conscience supérieure. Cette conscience perçoit tout ce qu’elle est dans l’espace des 5 dimensions.

Au-delà, chaque dimension rajoute un échelon supplémentaire pour que la conscience perçoive ce qu’elle est dans l’espace des plans où elle se situe. Plus on monte en dimensions, c’est à dire plus sa conscience se positionne dans un élargissement de sa perspective de l’être, plus la conscience devient collective. Cela signifie que chaque champs vibratoire fait partie d’un plus grand champs vibratoire et cela constitue des groupes de champs vibratoires communs, c’est à dire qui vibrent à la même fréquence. Et ce jusqu’à remonter à la source Une.

En tant qu’être humain, notre conscience supérieure est issue d’une fréquence initiale, qui va se ramifier en plusieurs champs émetteurs et certains de ces champs émetteurs vont se ramifier en plusieurs êtres, pour que l’âme puisse vivre des incarnations simultanées. On appelle cela des cycles d’incarnations, issus d’un ou plusieurs de ces champs émetteurs.

D’autres de ces champs émetteurs vont contribuer à la création de planètes, à la création du vivant sous différentes formes. D’autres vont contribuer à la gestion du vivant, à l’accompagnement du vivant. D’autres vont se trouver davantage sur les plans désincarnés, pour aider à la transition d’un plan à un autre. D’autres vont s’occuper de certaines consciences spécifiques, et être en relation avec des consciences appartenant à différents règnes, sur différents plans (consciences divines animales, végétales, minérales, élémentales, angéliques, archangéliques). D’autres créent et supervisent des groupes, des univers, des êtres, comme les élohims.

Cela est vulgarisé car il n’est possible d’étiqueter ou de hiérarchiser l’organisation du grand tout, qui est en parfaite harmonie. La hiérarchie d’un point de vue humain, fait référence au pouvoir sur autrui, d’un point de vue divin le pouvoir sur autrui n’existe pas car tout fait partie du même ensemble, donc tout est aimé et considéré comme son égal. C’est une organisation qui permet à l’ensemble de coexister dans le même espace, pour que tout s’imbrique parfaitement, dans la cohésion la plus totale.

C’est la source unique, le tout, qui, pour parfaire son point de vue global d’elle-même, conscientise chacune des parties de son être, en focalisant sa conscience sur des points en particulier. Cela prend des formes de vie, à toute échelle, et suit des paliers vibratoires de répartition et de rayonnement de son énergie au travers des différents plans qui la constituent.

L’information descend et monte, monte et descend en permanence, car c’est l’énergie nourricière du vivant, qui permet l’existence dans le tout, de chaque parcelle, quelle qu’en soit la forme.

C’est ainsi que la conscience se fraie un chemin de haut en bas et de bas en haut, depuis sa source jusqu’au plus bas de sa manifestation, rayonnée au sein de son espace d’être et inversement. Cela crée des phases, des cycles et d’un point de vue linéaire des périodes, vécues à chaque palier de fréquence, dans chaque forme, à son échelle d’espace-temps.

Aujourd’hui, dans notre maintenant, nous sommes en phase ascensionnelle, notre conscience remonte, par périodes, par sauts quantiques, à la source.

Sortir de la dualité revient à élever sa conscience, en vibrant plus vite, c’est à dire en s’allégeant de toute densité, à travers la forme dans laquelle nous sommes, pour passer à la dimension supérieure, où les 4 premiers plans (physique, éthérique, émotionnel et mental inférieur) sont englobés dans le plan de notre conscience supérieure pour vibrer et rayonner la fréquence d’amour émanée par notre fréquence initiale, issue de la source Une, nous permettant de conscientiser notre multidimensionnalité et de rayonner pleinement.

Pour s’alléger, cela revient à lâcher, se libérer, laisser partir et se dissoudre toute énergie discordante quelle que soit sa forme, sa nature, ses buts et son origine, dans tous nos corps, physique et éthérique, émotionnel, mental et causal (celui qui emmagasine toutes les cristallisations et mémoires liées à nos vies simultanées).

Pour s’en libérer, passer par des expériences de vies, nous laisser traverser par les émotions, les visualisations, les revisites, de nos cristallisations, formes-pensées, mémoires, pour les conscientiser et accepter de les laisser partir.

Cela nécessite également, de réapprendre à penser, pour créer des formes-pensées positives et nourrir la joie quotidiennement, à chaque instant, quelles que soient nos expériences de vie, remplacer les jugements par de la gratitude d’avoir mis en lumière ce qui était caché, voir la beauté derrière ce qui parait laid pour aider le beau à refaire surface, en tout individu, en toute chose et en tout lieu.

Réapprendre à se nourrir de lumière, à travers toute pensée, toute manifestation physique et subtile, dans notre vie quotidienne, est aussi indispensable pour maintenir sa vibration élevée et stable.

Pour y arriver il est primordial de laisser son égo à sa juste place, pour s’engager dans la voie de l’amour de Soi et d’autrui (tout le vivant) et de sa conscience supérieure, et revenir à elle pour augmenter son discernement et suivre sa voie intérieure, qui est notre guide.