La vie est un puzzle à grande échelle
Imaginons que la vie collective sur notre planète et également dans tout ce qui peut exister, par-delà les limites de notre compréhension mentale, soit un seul et énorme puzzle.
Chaque pièce, a sa place car elle constitue le puzzle. Si une pièce est manquante, le puzzle est incomplet. Aucune pièce n’est remplaçable car chaque pièce est unique et constitue un bout de l’image générale du puzzle. Or le puzzle de l’univers est forcément complet, chaque pièce est donc à prendre en compte.
Imaginons qu’en fonction de notre libre-arbitre, du libre-arbitre de notre humanité, nous décidons de changer le paysage du puzzle, cela signifie que les pièces changent de dessin, changent de forme, changent de place, mais globalement, pour que le puzzle soit complet, chaque pièce existe. Le paysage peut changer autant de fois que nécessaire, le puzzle sera toujours complet et toutes les pièces existent à chaque instant.
Le but de la vie, de l’expérimentation dans la matière, est de se rappeler de qui nous sommes, de reconstituer le puzzle en entier, pour chaque paysage.
Si nous sommes en vie, c’est que nous faisons partie du puzzle et que nous contribuons à ce que l’humanité se rappelle de qui elle est, à l’échelle collective, et à se rappeler de qui nous sommes, à l’échelle individuelle.
Nous avons notre place dans ce monde, car nous sommes une pièce du puzzle terrestre actuel et nous contribuons à reconstituer l’intégralité de ce puzzle, dans le but de l’identifier dans sa globalité, pour le connaître et l’observer, pour visualiser le paysage dans son ensemble.
Une fois que le paysage est identifié, nous observons ce qui nous plaît et ce qui nous déplaît et en fonction de cela, nous contribuons à créer un nouveau paysage, plus en concordance avec qui nous sommes, à l’échelle collective et individuelle.
Chaque évènement, chaque situation, chaque lieu, chaque personne, chaque variable fait partie du puzzle collectif et du puzzle individuel que la vie dans la matière nous permet de reconstituer. En ce sens, le mot hasard n’a aucun sens, car un puzzle est rempli de pièces à assembler, les unes avec les autres, pour constituer un paysage, un puzzle ne peut avoir de trous et toutes les pièces s’emboîtent parfaitement.
Si dans notre vie, nous avons des imprévus, des accidents, des évènements désagréables ou agréables, tout cela fait partie de la reconstitution du puzzle, pour nous amener à voir notre vie avec plus de hauteur, afin de pouvoir observer le paysage dans sa globalité et de se rappeler qui nous sommes.
Une perte (d’emploi, physique, d’un être cher, d’un bien matériel, financière, etc.), des traumatismes/maladies/dysfonctionnements (physiques, émotionnels, mentaux), le manque (d’eau, de nourriture, d’argent, de domicile, de biens matériels, d’affection, de reconnaissance, d’amour, de communication, etc.), des confrontations/attaques/agressions (physiques, verbales, émotionnelles, mentales, etc.), peuvent nous faire vivre des blessures/souffrances/traumatismes, qui contribuent à une compréhension de certaines émotions, pour mieux les transcender et développer le potentiel jusque-là caché, qui va nous permettre d’avoir des révélations sur nous-même à propos, de la raison pour laquelle nous sommes là, de ce que nous avions à guérir, des capacités et des connaissances que nous avons oublié et qui contribuent à servir autrui.
Aussi douloureux, inconfortable et traumatisant que cela puisse être, vivre des situations de non-amour/peur nous permettent, par l’expérimentation, de ressentir l’amour/la joie/l’abondance/la guérison/la plénitude/la paix, par l’effet inverse (dualité), en le transcendant, en nous permettant de prendre de la hauteur et de voir la situation dans sa globalité, en réalisant que cela nous a permis de reconnaître et d’exprimer le potentiel/la force d’amour à l’intérieur de nous. Cela peut évidemment prendre un temps plus ou moins long, selon ce qu’il y a à nettoyer en soi.
Plus nous levons la tête (mental), plus nous nous tenons debout, plus nous lâchons-prise sur la matière, plus nous élargissons notre perspective de la situation, plus nous nous élevons et nous voyons le plan de notre vie et de l’humanité dans sa globalité. Ce qui nous permet d’être plus léger, plus joyeux, plus riche (l’abondance sous toutes ses formes), plus aimant et plus sur notre voie et dans le service à l’autre et à la collectivité, car plus interconnecté avec ce qui nous entoure. Et ce, quel que soit ce qu’il se passe autour de nous et dans le monde.
A l’échelle collective, il se produit quotidiennement le même mécanisme. Tous les êtres de la Terre, interreliés, se font vivre mutuellement des situations et créent des conditions de vie pour les règnes vivant sur la planète. Tout fait partie du puzzle, tout contribue à la reconstitution du puzzle, pour se rappeler, qui est cette humanité.
Aussi cruel, douloureux, incohérent, traumatisant, que cela puisse être, ce qu’il se passe à l’échelle de la planète, est un nettoyage à grosse échelle. Au même titre qu’individuellement, tout traumatisme/souffrance (etc.) vécu, permet d’expérimenter l’amour à travers le non-amour/la peur (dualité). Cela amène à des révélations sur la véritable nature de l’humanité, à travers des prises de conscience subites, causées par des évènements traumatisants.
De la même manière qu’individuellement, les évènements collectifs se transcendent, par l’élévation de la conscience, par le fait de transcender individuellement les traumatismes vécus à travers le collectif. Si nous nous tenons debout, d’autres nous voient et trouvent la force de se relever, pour voir également la paysage terrestre dans sa globalité. C’est par notre élévation de conscience, que nous aidons l’humanité, les autres règnes et la planète à se tenir debout également et à reconstituer son puzzle.
Tous les potentiels/missions qui nous sont révélé(e)s, à travers des expériences parfois difficiles, parfois merveilleuses, sont des pièces de notre puzzle et de celui de l’humanité, que nous assemblons parfaitement et qui nous permettent d’y voir plus clair, sur ce que pourrait être le paysage/puzzle une fois construit et assemblé. Plus les pièces sont assemblées, plus la vision d’ensemble est visible.
La patience, la confiance, la foi, la volonté d’assembler les pièces du puzzle, sont indispensables pour construire le puzzle; même si au début, il faut commencer par le cadre, par des couleurs, par des formes qui paraissent s’associer, et que nous n’avons aucune idée, aucune visibilité de ce qu’est le puzzle; même si parfois nous nous trompons dans le positionnement des pièces et que cela conduit à de la frustration et de l’impatience; même si cela paraît plus ou moins long.
Notre cœur, notre âme, nous guide dans la reconstitution du puzzle, lorsque nous nous écoutons intérieurement.
Nous sommes maître de notre propre puzzle individuel, l’avancement et la vitesse de progression vont dépendre de notre volonté propre. Si nous désassemblons notre puzzle au lieu de l’assembler, ou si nous stagnons, c’est que nous laissons notre manque de volonté dans notre vie quotidienne, que l’on peut appeler des forces/pôles de dispersions ou de désassemblement, agir (ou plutôt réagir) à notre place.
Les forces/pôles de dispersions ont de multiples formes et apparences (lassitude, lutte, fatigue, agressivité, impuissance, doute, peur, anxiété, colère, contrôle, mental, jugement, rationalité, logique, intellectuel, dépendance, divertissement, oisiveté, maladie, abus, fuite, etc.). Elles sont reconnaissables, car elles ne contribuent pas au bien-être, elles n’apportent pas cet état d’être de joie et d’abondance profonde et durable, quels que soient les évènements, et elles nous éloignent ou nous maintiennent déconnectés de notre volonté d’agir pour notre bien-être et celui d’autrui, dans le sens de l’amour inconditionnel.
Nous sommes également maîtres du puzzle collectif, dans la mesure où nous en sommes une pièce. Si nous, la pièce est à sa juste place, les autres pièces peuvent s’assembler à nous, comme un repère, pour reconstituer plus vite le puzzle. Plus les repères, les pièces assemblées à leur juste place sont nombreuses, plus l’humanité peut avoir une idée de ce à quoi va ressembler le paysage dans sa globalité, afin de terminer plus rapidement le puzzle.
Si nous souhaitons en terminer avec le paysage actuel de l’humanité, afin de pouvoir en créer un nouveau, il est nécessaire de se positionner à sa juste place et de s’y maintenir jusqu’à la fin de la reconstitution du puzzle.
Les différents chemins, que peut choisir l’humanité, dépendront de la vitesse de reconstitution du puzzle dans son intégralité. Plus les pièces sont dispersées, plus la difficulté de terminer le puzzle est grande.
Le temps n’existe pas, mais les lois de résonance/action-réaction, qui régissent notre monde, font que par la volonté grandissante de l’humanité de terminer le puzzle, nous avons la sensation que tout va plus vite et que nous approchons grandement de la fin du la reconstitution. La sensation d’agitation, au sein des pièces dispersées, ne fait qu’augmenter étant donné l’accélération de la reconstitution.
Ce qui parfois ralentit la reconstitution est le désassemblement de certaines parties du puzzle, par manque de volonté de certaines pièces (individus), de rester en place, par entraînement des forces de dispersion, si l’ancrage/le positionnement des pièces n’est pas assez stable.
Restons confiants, stables, même si la visibilité du paysage est restreinte! Les zones de repères, de pièces assemblées stables, étant de plus en plus grandes, le puzzle se terminera dans tous les cas, c’est la manière d’y arriver qui dépendra de notre volonté.