Voyage au cœur de la conscience
Imaginons que nous ayons envie de vraiment connaître ce que vivent chacune de nos cellules, à chaque endroit de notre corps, de l’infini grand à l’infiniment petit.
Nous sommes le grand tout, le corps dans sa globalité et nous aimerions savoir ce que ressentent chacune de nos cellules, chacun des atomes qui nous composent. Car nous connaissons vaguement le fonctionnement du corps, par l’intellect, par le savoir théorique, mais nous ne savons pas comment chacune de nos cellules vit et ressent sa vie.
Pour le savoir, il nous faudrait plonger notre conscience à l’intérieur de nous et la dispatcher dans chaque parcelle de notre corps, dans tout ce que nous pensons plein et dans tout ce que nous pensons vide, dans tout l’espace intérieur de notre corps.
Si nous dispatchons notre conscience, cela veut dire que chaque cellule/zone/partie occupant l’espace de notre corps, a son individualité, même si en fonction de sa taille, de la zone où elle est, chaque parcelle de vie, à l’intérieur de nous, est guidée par quelque chose de plus grand, comme une supraconscience, qui oriente un groupe de cellules dans telle fonction, ce qui définit la vie et la forme de la cellule, pour que celle-ci réponde à la fonction demandée.
On peut aussi placer sa conscience dans cette supraconscience, qui influe sur le groupe de cellules qui lui est associé (un organe ou un système du corps par exemple).
On peut aussi associer sa conscience à la conscience de nos cellules, pour les influencer dans la fonction souhaitée, si l’on constate que celles-ci ne répondent pas correctement à la fonction demandée.
Si l’on déplace sa conscience dans notre corps, cela ne veut pas dire que tout ce qui se trouve dans notre corps est différent de nous, c’est nous puisque tout ce qui occupe l’espace dans notre corps est ce qui nous constitue.
En même temps la conscience de chaque cellule/zone/partie de notre corps est obligatoire car cette conscience est ce qui permet de leur attribuer une fonction, qui va leur procurer une forme particulière et toute la connaissance liée à leur fonction et à leurs tâches au sein du corps, sans qu’elles sachent particulièrement qu’elles font partie du corps.
La conscience est ce qui permet l’existence.
La conscience se situe dans le corps en général et dans chacune des parcelles du corps, c’est ce qui permet le fonctionnement de notre corps, avec toute sa diversité et sa complexité. C’est à travers les dysfonctionnements que tout ce corps nous fait ressentir, que plusieurs fonctions et systèmes, permettent son bon fonctionnement.
Quand nous allons bien, nous ne prenons même pas conscience de toutes les parties de notre corps. Nous vivons sans y accorder de l’attention, y compris concernant nos sens, qui nous apparaissent naturels et innés et auxquels nous ne faisons plus attention. C’est la dualité, par un dysfonctionnement, nous prenons conscience de la valeur de la fonction de chaque zone du corps.
Nous prenons conscience que les dysfonctionnements dans notre corps sont liés à des perturbations dans la supraconscience, qui oriente ainsi son ou ses groupes de cellules dans le sens de cette perturbation, ce qui contribue à une fonction déséquilibrée dans le corps.
Les cellules sont dirigées par leur conscience supérieure, qui elle-même est influencée par une conscience plus grande, qui est notre conscience d’exister avec notre corps.
Les informations sont transmises à l’intérieur de notre corps par notre conscience, le corps répond grâce aux différents paliers de conscience qui descendent jusqu’à l’infiniment petit de nos cellules, les cellules se mettent à jour et opèrent le changement dans leur fonctionnement, l’équilibre du corps est modifié, les effets causés par ce déséquilibre se font sentir et remontent à notre conscience lorsque le message est compris par nous, à travers le dysfonctionnement de notre corps. Nous sommes la conscience du grand tout, du corps dans sa globalité.
Prenons conscience de ce mécanisme, de l’interdépendance des consciences, qui sont originaires de la seule et unique conscience globale de notre corps, qui envoie les influences/informations à tout ce que ce corps contient, à travers les différents paliers de conscience du corps, pour le mettre à jour et le faire évoluer à chaque instant.
Nos cellules sont guidées pour répondre à des fonctions, dans le but de faire fonctionner le corps, si la guidance que nous émettons et que nous envoyons à notre corps est perturbée, alors notre corps subit les perturbations, puisqu’il reçoit les informations instantanément.
Quand le mécanisme est compris par nous-même, c’est à dire par la conscience du grand tout que nous sommes, de notre corps, et que notre conscience est élevée dans l’amour pur, c’est à dire que nous maîtrisons notre guidance envers notre propre corps, alors le corps ne peut qu’aller bien et fonctionner parfaitement.
Ce sont les mécanismes inconscients, les blocages émotionnels, les peurs, les traumatismes et toute autre énergie négative, qui diminuent les vibrations que nous émettons, qui révèlent une conscience limitée de notre être et qui nous font envoyer, par manque de maîtrise de soi, de fréquentes perturbations à notre corps, qui contribuent à sa dégradation et à ses dysfonctionnements.
La guérison par la conscience, à travers notre propre lumière d’amour que nous sommes, est possible si nous élevons notre conscience et que nous maîtrisons, à chaque instant, les vibrations que nous émettons.
Allons plus loin…
Imaginons que nous appartenons nous-même à un grand corps et que nous répondons par notre état d’être, nos pensées, nos fonctions, à une conscience supérieure, comme un organe qui influe sur ses cellules et une plus grande conscience, comme un système qui influe sur un organe, jusqu’à remonter à un grand corps, un grand tout, dans l’infiniment grand car nous ne pouvons pas connaître de limites.
Une cellule d’ongle ne pourrait visualiser notre corps dans sa globalité, car le corps de cette cellule vit à l’intérieur de nous et elle ne peut pas être extérieure à nous et donc nous voir de plus haut, pour voir le corps en entier.
Abandonnons alors notre volonté de tout contrôler et laissons-nous aller à la conscience supérieure du grand tout, dont nous faisons partie, pour son bon fonctionnement.
Comme cela est notre fonction, faire fonctionner le grand corps du grand tout, et que le grand tout nous envoie à chaque instant des guidances pour guérir son corps, nous n’avons pas d’autres choix que de suivre la guidance.
Si une cellule va à l’encontre de la volonté de la guidance, de par son libre-arbitre, elle sera détruite, car elle ne sera plus dans le flux de la guidance, qui permet sa conscience et donc son existence.
Si nous existons, c’est que nous avons conscience d’être, c’est que nous appartenons à ce grand tout, à ce corps, dans lequel nous avons obligatoirement notre place, de par notre existence et donc de par notre fonction unique, influencée par une conscience supérieure, qui influera sur des groupes auxquels nous appartenons, etc. jusqu’à remonter à la conscience unique du grand tout auquel nous appartenons.
La conscience n’est pas statique, la conscience est l’endroit où l’on pose son attention, on peut voyager au cœur de la conscience, dans tout l’espace du grand tout, à condition de faire évoluer sa conscience, pour être en mesure d’élever ses vibrations et d’avoir un niveau de compréhension plus élevé, pour aller poser sa conscience à un niveau plus élevé. Par exemple la conscience d’une cellule de l’estomac devrait grandement élever sa conscience pour comprendre ce qui se passe à l’échelle du corps humain dans sa globalité, et cela se fait par étapes ou sauts quantiques.
La complexité, c’est que toutes nos cellules, notre corps et tout l’univers qui nous entoure, tout existe simultanément, puisque l’univers/le grand tout est rempli de tout cela (notre corps compris). Le grand tout et tout ce qui le constitue existe de toute manière, que l’on élève notre conscience ou pas. Nos cellules du corps existent de toute manière, qu’elles élèvent leur conscience ou pas. La conscience existe à tous les niveaux simultanément, elle détermine juste la focale, le point d’attention et l’échelle à laquelle on se situe, dans l’espace du grand tout.
Dans ce cas, pourquoi élever notre conscience?! Parce que notre supraconscience nous influence dans ce sens, car le grand tout évolue et fait évoluer, par sa propre conscience, toutes ses cellules (nous compris). Les cellules résistantes ne pourront plus exister, car elles ne seront plus alimentées par leur supraconscience et disparaîtront d’elles-mêmes, elles s’auto-détruiront avec leur propre conscience.
La conscience n’est donc qu’une illusion, qui permet à chaque parcelle d’ « existence » de récolter des informations, à son échelle d’existence (taille, forme, lieu où elle est), et de faire fonctionner des corps (vivants, célestes, matériels), sous forme d’ondes, apparaissant aux yeux de certains comme du plein ou du vide.
Pour illustrer ce concept, on peut dire que la conscience est comme un point, quelque part dans une zone, avec des coordonnées sur différents plans, qui se superposent et forment des dimensions (différents quadrillages superposés), ce qui rend ce point multidimensionnel, c’est à dire existant sur plusieurs dimensions.
Plus la conscience du point est élevée, plus le point peut voyager dans sa conscience, sur les différentes dimensions (plans), à travers les sauts quantiques ou des déplacements supraluminiques (vitesse bien au-delà de celle de la lumière), grâce à l’intention et une maîtrise accrue de sa guidance intérieure (dans l’infiniment petit et dans l’infiniment grand).
La seule réalité est le grand tout (créateur, source, dieu) qui est l’espace ou le grand corps, auquel nous appartenons, dont ne connaissons ni les limites, ni la forme, ni la taille, car étant à l’intérieur, nous ne pouvons avoir une vue d’ensemble.
Nous pouvons sortir de cet état de conscience, instantanément, et se retrouver dans le silence intérieur, hors de la pensée, hors du temps, hors de l’espace et se placer comme cet observateur, qui ressent toute cette conscience, tout ce qui est, comme une illusion et comme un endroit pour observer et être non pas uniquement spectateur, mais ce grand tout, qui est là parce qu’il est et c’est tout.