Les codes sources

Les codes sont des informations condensées et sont transmis sous forme de symboles, de couleurs ou de sons dont les significations peuvent être traduites avec des supports adaptés correspondant.

Un logiciel est un ensemble de codes qui forment des programmes, qui permettent de traduire ces informations en des défilements d’images et de sons, en actionnant des commandes et en calculant toutes les suites d’évènements selon le choix appliqué à chaque instant, car toutes les possibilités sont créées dans sa base de données.

C’est ainsi que notre vie fonctionne, notre corps humain est la manette de commandes, notre mental (égo) applique les commandes en fonction des informations envoyées par le système émotionnel et par les programmes mis en place (mémoires cellulaires, croyances, conditionnements) volontaires ou involontaires (conscients ou inconscients) grâce à l’exécuteur des commandes qui est notre âme et tout ceci fait partie d’une base de données dans laquelle toutes les possibilités existent, qui est l’univers.

C’est pourquoi un choix que nous faisons dans l’instant donne accès à une possibilité qui existe dans la base de données, ce qui conduit à un autre instant qui va être déterminé par un nouveau choix. Le temps ne peut pas exister, comme dans un ordinateur, car notre vie n’est qu’une succession de choix qui entraînent des possibilités différentes à chaque instant, dont toutes les possibilités existent déjà dans la base de données.

Nous avons donc à chaque instant, la possibilité de faire de nouveaux choix, pour vivre les possibilités que l’on souhaite. La notion d’échec et de réussite n’existe pas, comme dans un ordinateur, car les instants sont des superpositions de choix qui entraînent des possibilités différentes, ce sont des suites d’expériences.

Ces expériences et les émotions fortes qui leur sont associées créent d’autres programmes sous forme de mémoires:

La mémoire vive est celle que l’on accumule et que l’on efface entre notre naissance et notre mort. Elle permet de donner une structure et une linéarité tout au long de la vie, comme dans un ordinateur, elle assure la survie du logiciel en mémorisant ce qui entraîne des défaillances, comme des erreurs, et ce qui permet son bon fonctionnement, comme des automatismes et des certitudes.

La mémoire morte est celle que l’on accumule et que l’on efface depuis la création de notre âme. Elle persiste même quand l’alimentation est coupée, c’est à dire quand le corps physique décède et que l’âme se réincarne dans un autre nouveau corps. Ce sont nos mémoires cellulaires, karmiques ou transgénérationnelles, qui elles-mêmes ont été influencées par les émotions vécues, stimulées par des programmes erronés (fausses croyances, conditionnements, implants, égrégores, etc.), elles sont classées dans des fichiers plus ou moins cachés depuis notre naissance et les liens pour y accéder sont activés en fonction de notre cheminement et donc de la pertinence de nos choix.

Ces mémoires nous donnent notre volonté propre, ce qui nous permet d’accéder à des possibilités de choisir, en fonction des émotions que l’on souhaite ressentir et des influences de nos programmes, c’est notre libre-arbitre.

Les potentialités et les limites du logiciel sont aussi infinies que l’est la base de données, en fonction de ce que permettent les codes du logiciel.

Dans un ordinateur, il existe une multitude de logiciels, que l’on peut ouvrir ou fermer, pour certains indépendamment les uns des autres, pour d’autres en association avec d’autres, mais qui dépendent tous des mêmes codes sources qui ont permis la création de la base de données générale.

Notre âme, tel un logiciel, a été créée à partir d’une base de données, avec une multitude de niveaux de conscience, qui se superposent. Chaque vie est comme une nouvelle partie d’un jeu qui commence, avec l’enregistrement systématique dans la mémoire morte de tout ce qui s’y passe (mémoires akashiques). Le but du jeu est de passer les niveaux successivement pour accéder au potentiel maximal du logiciel.

Ces niveaux de conscience sont des dimensions, qui sont des couches superposables, qui permettent de déterminer l’étendue du logiciel. C’est un système de coordonnées, qui permet de repérer la position d’un point dans l’espace d’existence de tout le logiciel, déterminé par la superposition de différents plans (comme les abscisses, les ordonnées, etc.).

Tous ces plans existent simultanément, puisqu’ils constituent l’espace même de ce logiciel. Le but du jeu est de se focaliser sur un point dans cet espace, et de faire cheminer cette focalisation des plans les plus inférieurs aux plans supérieurs pour déterminer l’étendue (la grandeur) de cet espace.

En fonction de la perspective choisie dans le jeu, le zoom permet de se focaliser sur le point dans un seul plan (dimension ou grille), puis de dézoomer progressivement avec plus de hauteur dans 2 plans, puis 3 plans, puis 4 plans, etc., ou percevoir en dézoomant la totalité de l’espace dans lesquels existent simultanément tous ces plans dont un point en particulier. Tous les points de cet espace sont donc interreliés et dépendants les uns des autres.

Si la conscience est focalisée sur un point, elle ne peut percevoir la totalité de cet espace, le grand tout dont ce point fait partie. Un pixel ne pourrait voir l’écran dans sa totalité mais juste savoir, de par sa propre nature, qu’il fait partie de cet espace et qu’il est un des maillons qui le constitue. Un individu, qui est une conscience focalisée sur un point, avec un certain zoom, ne peut voir sa source (dieu, le créateur, etc.) dans sa globalité, puisqu’il en fait partie (sous une forme différente à chaque instant en fonction des programmes qui se jouent), il peut voir uniquement ce qui est dans sa focale et peut savoir, de par sa propre nature, qu’il fait partie de cette source, puisqu’il est constitué des codes sources.