Qu’est-ce que je nourris dans ma vie et de quoi je me nourris?

Nourrir c’est donner de l’énergie sous une forme ou une autre.

Chaque forme d’énergie reçoit de l’énergie avec les informations dont elle a besoin et sous la forme qui lui convient le mieux:

Une pensée a besoin qu’on lui apporte de l’attention pour exister et qu’on l’alimente avec une émotion forte pour la faire vivre. Par exemple je pense: « Je suis émerveillée par ce beau paysage », en réponse « Je me sens bien et en accord avec moi-même à cet instant » ou je pense: « J’ai peur d’arriver en retard à mon rendez-vous » et en réponse « j’arrive en retard à mon rendez-vous ». La pensée s’estompe quand on n’y accorde plus aucune attention et qu’on ne ressent plus rien par rapport à elle.

Un archétype ou un modèle de réalité implanté dans l’inconscient collectif ou une croyance ont besoin qu’on y pense et qu’on le ressente pour le faire vivre. Par exemple: « j’adore regarder les films de romance qui finissent par « ils se marièrent, eurent beaucoup enfants et furent heureux pour toujours », en réponse: ma vision idéale de la vie de couple c’est d’avoir un conjoint romantique, me marier et avoir des enfants et c’est en vivant ça que je serai heureuse. Dans ma vie quotidienne cela conduit à des frustrations et des conflits car ma relation de couple ne se passe pas du tout comme ça ou alors ça s’est produit mais pour autant je ne suis pas heureuse. Si j’arrête de nourrir mes pensées inconscientes en accordant de l’attention à certains divertissements, certains médias, certaines musiques, certains textes, à des croyances, des superstitions, des expressions ou toute autre forme de croyances erronées, j’épure mon mental qui ne fait que répondre aux pensées de mon inconscient. J’identifie et reconnais ces pensées limitantes comme étant fausses dans ma réalité et je n’y accorde plus d’attention, ni aucune émotion, à la place je choisis de nourrir des pensées qui me font vibrer la confiance, la joie et la sérénité à chaque instant de ma vie, pour me permettre de vivre des expériences qui me rendent heureuse.

Une conversation ou un débat ont besoin d’être alimentés par au moins deux personnes qui débattent autour d’un sujet. La conversation cesse dès qu’il n’y a plus de réponses et de répondant.

Un conflit a besoin d’émotions négatives et de réactions par rapport à une situation consciente ou inconsciente. Le conflit s’estompe lorsque je m’intériorise et que j’identifie quelles sont les émotions négatives qui me poussent à réagir face à cette personne ou situation. Je prends du recul et j’observe que la personne ou la situation ne fait que me refléter ces émotions négatives que j’avais refoulé à l’intérieur de moi, pour que j’en prenne conscience et que je me pardonne. Je déplace alors l’attention que je porte, de la personne ou situation, à l’intérieur de moi sur mes propres émotions. Une fois calmée, j’exprime éventuellement ce que j’ai ressenti par rapport à la situation en formulant sans jugement (« je me suis sentie submergée et non soutenue… » et non « c’est toujours moi qui fait tout, tu ne me soutiens pas, tu es un égoïste… ») et je me pardonne d’avoir réagi en ressentant de la gratitude pour moi et la situation pour avoir mis en lumière des émotions qui ont besoin d’être évacuées.

Par exemple: « Je me dispute avec mon conjoint à propos de la vaisselle qui n’a pas été faite », en réponse: « Je suis en colère contre lui et j’ai de la rancœur car j’ai l’impression que c’est toujours moi qui fait tout et je commence à le juger », pour stopper le conflit: « je me concentre non plus sur les réflexions que j’ai envie de lui faire mais sur mon ressenti: de la colère contre moi-même de faire souvent les choses à la place des autres par perfectionnisme. Plus tard, en faisant une introspection à l’intérieur de moi-même, j’irai découvrir que dans mon enfance c’est ma mère qui faisait la vaisselle et non mon père et que je reproduisais le schéma de mes parents et que j’exige beaucoup de moi-même dans le but d’être reconnue et aimée des autres, etc. » Les raisons peuvent être multiples et variées en fonction des mémoires et des croyances de chacun.

Une émotion a besoin d’un stimuli visuel, auditif, olfactif, gustatif, tactile, d’une situation, d’une pensée, de situations passées ou de mémoires cellulaires pour être activée. Elle s’entretient par un choix de porter son attention sur des stimulus qui entretiennent cet état d’être émotionnel. Si je veux m’en libérer, j’identifie les stimulus d’origine qui sont la cause de l’activation de l’émotion (mémoire, souvenir, situation, etc.), je guéris la blessure originelle et/ou j’accueille intérieurement cette émotion comme une amie, en remerciant cette émotion de m’avoir permis de me libérer de la situation ou mémoire en cause et en lui disant que maintenant elle peut partir en accédant à cet état d’être de détente, de lâcher-prise pour la laisser partir. Je ressens un amour profond pour moi et toutes les personnes concernées et je visualise ces personnes et moi-même heureuses et en train de rire et de s’amuser, puis je l’intègre à ma conscience dans l’ici et maintenant.

Une blessure émotionnelle, un traumatisme, un trouble comportemental, une pathologie ou une souffrance ont besoin d’attention, de pensées, d’émotions (peurs et émotions dérivées de la peur), de conflits, de non-dits pour se créer et perdurer. Pour guérir, je m’intériorise et je me demande qu’est-ce que je ressens par rapport au trouble, quelle parties de moi manquent d’amour, est-ce que je manque de reconnaissance, à travers quelles expériences j’ai ressenti ce manque d’amour, cette séparation, cette peur, ce chagrin, cette colère, cette rancœur, cette impuissance, cette dévalorisation, etc. Je me détends et je laisse venir à moi les émotions et souvenirs qui remontent à la surface et qui ne demandent qu’à être pardonnés, remerciés et aimés pour ce qu’ils sont afin d’être libérés.

Il peut s’agir de mon enfant intérieur qui a besoin d’être reconnu, dans ce cas je le visualise (petite fille ou petit garçon), je lui dis que je suis désolée qu’il ait ressenti tant de souffrances, je le pardonne d’avoir ressenti cela, je le remercie sincèrement d’avoir vécu cela car grâce à son courage, j’ai compris que cette situation m’a aidé à comprendre que je suis reconnue et aimée (la contrepartie positive de l’émotion négative que l’on ressent), je le sers dans mes bras et lui donne tout mon amour et je le vois rayonnant de bonheur, j’intègre ensuite cet enfant à l’intérieur de mon cœur et je reviens à mon corps d’adulte dans l’instant présent.

Il peut s’agir d’une mémoire cellulaire (karmique ou transgénérationnelle), qui remonte par des flashs, par des ressentis ou par des mots qui résonnent à l’intérieur de soi. Cela peut être une partie de mon âme qui a choisi de vivre des expériences créant des nœuds émotionnels dans une autre vie, que se soit un ancêtre de ma lignée familiale ou pas. Cette partie de moi demande à être libérée, comme si j’apparaissais auprès de ce personnage pour l’aider à surmonter cette situation en lui envoyant tout mon amour. J’accueille sans résistance, en laissant remonter les émotions, je remercie ces situations qui m’ont aidé à évoluer car j’avais besoin de vivre des moments sombres pour me rappeler que je suis lumière, je ressens et vibre l’amour inconditionnel et je libère ces mémoires.

Un corps humain a besoin de lumière pour nourrir ses cellules à travers le système circulatoire subtil (corps éthérique, chakras et nadis). Cette lumière se trouve dans l’énergie cosmique (ciel) et tellurique (Terre) que le corps reçoit et distribue plus ou moins bien en fonction des cristallisations et des blocages qui se se sont crées à l’intérieur. L’assimilation et la circulation de cette énergie passe essentiellement par la respiration en conscience (pour absorber pleinement les particules de lumière). Du fait de la vibration assez lente du corps, en fonction du taux vibratoire de chacun, l’être humain actuel en moyenne se nourrit de nourriture dense et a besoin d’eau pour distribuer l’énergie dans l’ensemble des cellules (le corps est essentiellement aqueux).

Chaque type de nourriture a une vibration plus ou moins basse ou élevée en fonction de sa teneur en eau, de la qualité vibratoire du lieu de sa provenance, de tout l’amour que l’être-vivant a reçu (végétal ou animal) et de son traitement à toutes les étapes entre le début de sa vie et sa consommation. Ce qui implique qu’un être-vivant maltraité, qui a subi de grosses pollutions chimiques par ingestion, par respiration ou par contact ainsi que des modifications de son ADN mal maîtrisées, a un taux vibratoire bas. Si l’on s’alimente avec une nourriture vibrant plus lentement que nous, cela va abaisser notre taux vibratoire, si à l’inverse on ingère des aliments à plus haute vibration, cela va maintenir ou élever notre taux vibratoire et nous aider dans notre élévation de conscience. Je choisis en conscience ma nourriture, en privilégiant le vivant (produits frais, graines germées, produits non transformés), en mettant par l’intention beaucoup d’amour dans la préparation de mes repas ainsi qu’en écoutant et en respectant les besoins de mon corps.