Tout ce à quoi on porte son attention, on le rend encore plus vivant dans sa réalité
D’un point de vue divertissement, médiatique, culturel ou intellectuel, si l’on s’intéresse à un sujet quelconque, on va focaliser ses pensées dessus en pleine conscience, faire des recherches sur le sujet, le mettre en pratique et le partager avec autrui. Cela nous nourrit, à travers la créativité, le partage, le savoir, le plaisir, la curiosité ou parce que cela nous renvoie à un stress, une peur et que l’on cherche à se rassurer. Cela se concrétise ou se matérialise dans notre vie, sous forme d’évènements qui rend le sujet vivant.
A l’échelle collective, le sujet est partagé et vécu par plusieurs individus dans le monde, ce qui tisse un réseau d’évènements en rapport avec ce sujet, reliés les uns avec les autres, créant des croisements plus ou moins gros selon le nombre d’individus, ce qui forme comme une toile d’araignée à la surface de la Terre.
D’un point de vue émotionnel, lorsque l’on est confronté à des émotions (joie, peur, colère, jalousie, etc.) que nous font vivre un évènement, on va focaliser ses pensées ou son attention dessus, inconsciemment ou consciemment. Ces émotions déclenchées par tel ou tel évènement resurgissent tant que l’on a pas réparé ses blessures à l’intérieur de soi, ou libéré ses croyances que l’on s’est crée ou que l’on a pris comme telles sans les remettre en question (familiales, sociétales,etc.). Ce qui induit, dans notre vie, une succession d’autres évènements qui nous font revivre ces émotions en les rendant réelles et durables puisqu’on les vit et on en fait notre réalité.
A échelle collective, lorsque un même genre d’évènement ou le même évènement (pour un évènement diffusé et partagé médiatiquement par exemple ou vécu à échelle mondiale), crée des émotions similaires chez plusieurs individus dans le monde, cela crée un réseau de ces émotions sous forme de matrice, plus ou moins dense suivant l’intensité et le nombre d’individus, ce qui forme comme une toile d’araignée à la surface de la Terre, ce qui rend les évènements durables et les émotions bien vivantes, ce qui en fait la réalité collective (vécue par tous ceux qui nourrissent ces émotions en rapport avec ces évènements).
Le principe est exactement le même pour les pensées récurrentes que l’on émet, consciemment ou inconsciemment, associées avec les émotions qu’elles nous font ressentir. On finit par les vivre sous forme de situations (par exemple je pense: « Je n’ai pas assez d’argent pour faire les courses jusqu’à la fin du mois », je ressens de la frustration et je vis: « J’ai une grosse facture à payer avant la fin du mois » et je ressens encore plus de frustration et j’ai encore moins d’argent). On a fait de ces pensées notre réalité puisqu’on les vit. Cela crée des formes-pensées qui nous conditionnent à revivre des situations similaires et qui évoluent d’elle-mêmes en fonction de l’attention qu’on leur donne.
A échelle collective, chaque forme-pensée, vient par résonance vibratoire, s’agglutiner à une forme-pensée similaire, ce qui crée un égrégore. Cela crée un réseau de formes-pensées qui ressemble à du plasma recouvrant la surface de la Terre, plus ou moins dense en fonction de l’intensité des pensées et du nombre d’individus qui les créent. Si l’on porte de l’attention à ces pensées récurrentes et croyances, elles nous conditionnent et deviennent la réalité collective.
Pour être totalement libre de toute influence négative, créer un monde d’amour et de lumière et pour que cela devienne notre réalité, il est nécessaire de cesser d’alimenter les émotions néfastes (la peur et toutes les émotions qui en découlent), ainsi que les pensées néfastes et les réseaux d’informations néfastes (parmi les divertissements, la culture, l’intellect ou les médias), néfastes pour soi et les autres. En cessant d’alimenter les réseaux, on se purifie et on sert d’exemple aux personnes qui croisent notre chemin, qui peut-être feront la même chose, et par effet cascade, les réseaux disparaitront car ils ne seront plus alimentés. Le temps que cela prendra dépendra de la volonté de chacun de se purifier et par la force du nombre, le système basculera de lui-même dans la construction d’une matrice d’amour et de lumière, ce qui deviendra la réalité collective.
Quelle réalité veut-on vivre individuellement et collectivement? Que veut-on rendre encore plus vivant dans notre réalité? Sur quoi peut-on porter notre attention pour changer notre réalité?