Mieux comprendre l’ombre et la peur
L’ombre est une zone sombre visible, dans un endroit éclairé, par l’absence de lumière dans cette zone. La silhouette d’ombre visible n’est qu’une projection de l’objet qui obstrue le passage de la lumière, dans l’axe de l’éclairage. Pour résumer, l’ombre n’existe pas, elle ne reflète que l’absence de la lumière, sur une zone.
La lumière est tout ce qui existe, tout ce qui est visible par nos yeux ou connu de nous. Tout ce que nous ne voyons pas ou ne connaissons pas existe, mais est inconnu ou non visible de nous: c’est donc de la lumière non-éclairée.
Quand nous disons, ça n’existe pas, cela veut dire que nous ne voyons pas, ni ne connaissons pas l’existence de quelque chose, dans notre réalité, dans notre manière de percevoir le monde, dans notre vie. La réalité étant propre à chacun, chacun peut voir et connaître des choses différentes et se créer sa propre vérité, qui est juste pour lui, sur ce qui existe ou qui n’existe pas, pour lui.
Convaincre quelqu’un d’autre, que quelque chose qu’il ne voit ou ne connait pas existe, est inutile, car s’il ne le perçoit pas dans sa réalité, cela n’est que fictif et n’est pas vécu avec ses sens à lui, son corps à lui, donc non intégré dans ses perceptions.
La vérité est donc propre à chacun, puisqu’elle est conçue par les croyances de ce qui existe ou de ce qui n’existe pas, dans notre monde.
Dans la réalité collective, tout peut exister, puisqu’un grand nombre d’individus a créé, pour chacun, ses propres croyances, sa propre réalité, et ce qui a perduré, ce sont les croyances qui ont été adoptées par plusieurs individus, à une grande échelle, ce qui a créé des croyances collectives.
Une fois les croyances créées dans le collectif, les individus qui souhaitent imposer leurs croyances aux autres, les font perdurer, de génération en génération, par des institutions, par des expressions, par des superstitions, par des archétypes, par de la propagande, etc., en les incluant dans le paysage quotidien de chaque individu, afin que même si l’individu ne les voit pas dans sa vie, il fasse en sorte que ça existe, parce que cela est connu de lui, et parce que comme une majorité y croit, lui aussi doit y croire, sans les remettre en question.
C’est de cette manière, que nous consommons tout ce que la vie dans la matière nous offre, à travers toutes les croyances, que nous nous créons ou que nous voyons ou connaissons dans notre paysage de vie.
La peur est un sentiment provoqué par l’absence de lumière sur une situation, sur des individus, sur des notions, sur tout ce qui n’est pas éclairé dans notre vie. Comme nous créons notre propre réalité, avec nos croyances de ce qui existe ou non, tout ce qui est inconnu de nous, toute partie non visible ou non connue d’une situation ou de quelque chose, nous met dans un état d’inconfort, d’incertitude, d’insécurité, d’ignorance, de doute, d’incompréhension, de confusion, d’insuffisance, de méfiance, d’égarement, d’impuissance.
Les ombres que nous projetons dans notre vie, projetées dans l’axe de la lumière que nous sommes par nature, sont les silhouettes des états émotionnels qui découlent des parties non éclairées de nous-même, qui obscurcissent notre réalité.
Ces silhouettes n’existent pas dans notre vie, dans notre monde (à l’échelle collective), elles ne sont que le reflet des parties non visibles ou non connues de nous-même. Ces zones non éclairées, à l’intérieur de nous, sont opaques et laissent paraître des ombres qui s’expriment par la projection de situations non connues de nous, dans des zones ou domaines particuliers de notre vie.
En voyant ces situations, ces projections de nos propres ombres dans nos vies, nous pouvons parfois ressentir des peurs et d’autres émotions qui en découlent (colère, haine, rancœur, dévalorisation, etc.), et ainsi se créer de la souffrance en étant dans la réaction, face à ces situations, qui nous mettent dans un état d’incompréhension. Ces situations contribuent à mettre en évidence des zones d’ombres, sur lesquelles nous n’avons pas porté attention jusque-là.
Le but de notre vie est de mettre en lumière toutes nos zones d’ombres, et les projections ou silhouettes, ne sont que les reflets de ce que nous avons à mettre dans la lumière, de toutes les parties opaques de nous-même, qui créent de l’ombre.
Pour rendre transparent, une partie opaque, nous devons l’illuminer avec la forte lumière que nous sommes par nature. Cette lumière est toujours allumée, la lumière est tout ce qui est, tout ce qui constitue notre monde. Ce qui rend différente la vie de chacun, c’est la surface opaque qu’il y a à éclairer, qui est plus ou moins grande en fonction des âmes et des incarnations, et la localisation de cette opacité dans nos corps.
Pour rayonner la lumière que nous sommes et l’orienter fortement, comme un rayon laser, sur les parties à éclairer, c’est l’intention qui le permet, en portant attention, volontairement, consciemment, à cette partie opaque, en la regardant, en prenant connaissance de son existence dans notre vie ou dans nos mémoires, ou dans les croyances collectives. Ce à quoi nous devons porter attention, ce n’est pas la zone d’ombre ou la silhouette ou la peur, qui ne sont que des mises en évidence de l’existence de la zone opaque, mais à la partie opaque qui fait de l’ombre, pour la rendre translucide.
La lumière, la substance même de notre monde, de tout ce qui est, c’est l’amour inconditionnel, l’amour qui s’exprime par la tolérance, la compréhension, le bien-être, la sensation d’être uni au tout et à tout ce qui nous entoure, la compassion, la bienveillance, le détachement, l’altruisme, l’égalité, c’est comme prendre un enfant ou un animal dans ses bras, et avoir envie spontanément, de lui donner toute notre attention et notre bienveillance sur l’instant, pour qu’il se sente bien, heureux et aimé, sans chercher à le convaincre, juste en rayonnant ce qu’on ressent et en lui exprimant.
Ce sentiment de donner son amour, spontanément, à quelqu’un ou quelque chose, nous met dans un état naturel de gratitude, car grâce à lui, nous exprimons notre amour, ce que nous sommes, et nous découvrons, grâce à cette situation qui nous permet de l’exprimer, la plus belle partie de nous-même, la puissance de cet amour et son intensité.
Tout d’abord, nous orientons notre lumière sur les parties opaques, pour les voir, pour les éclairer. Ensuite, nous les illuminons, en leur donnant, spontanément, notre amour, comme à un enfant ou un animal en mal d’amour, qui retrouve sa lumière et sa joie naturelle lorsqu’on lui donne de l’amour.
Cet amour que nous donnons, ce feu transmutateur que nous émettons, cette vibration de pur bonheur que nous créons, transforme la partie de nous-même en mal d’amour et nous met naturellement dans un état de gratitude, pour avoir découvert cette partie émettrice d’amour, si belle de nous-même, et nous recevons notre propre amour, ce qui nous apporte la compréhension et l’acceptation de la présence même de ces parties opaques dans nos vies.
Ce qui fait tout simplement disparaître cette opacité de notre vie, de nos corps et ce qui nous rend de plus en plus translucide. En sachant que notre âme et la lumière divine que nous sommes par nature, nous envoie quotidiennement de fortes intensités de lumière, qui permettent des transmutations, même inconscientes, car dans ces temps d’ascension de la planète, l’humanité, pour s’élever, se déleste de toute son opacité, pour s’aligner à sa vibration originelle.
Quand nous prenons conscience de ce mécanisme naturel, la peur n’a plus de raison d’être, car l’ombre n’est que la résultante de l’absence de lumière, et la peur de l’absence d’amour, dans une certaine zone, dans un certain domaine. L’ombre et la peur n’existent donc pas, ils représentent l’absence de la perception de notre essence originelle, qui est la lumière d’amour et de guérison. Ce sont cette absence d’amour, ces silhouettes, ces ombres, qui créent l’illusion de nos scénarios de vie dans la matière, comme le font les magiciens et les illusionnistes.