Accueillir la mort pour un renouveau
Dans ces temps troublés il est temps maintenant de passer au stade d’accueillance pour transformer l’ancien en nouveau.
Faire le deuil de quelqu’un, d’un lieu de vie, d’une situation, d’un lieu géographique, d’un état, d’une partie du monde, d’un peuple, de la société. Il est temps de réaliser que tout est relié à des accroches, qui aujourd’hui perdent de leur sens, car leur rôle arrive à sa fin.
Quoi qu’il arrive cette fin est là, l’expérience aboutit pour que s’entame un nouvel état de conscience et de nouvelles circonstances de vie et de formes.
S’il nous est difficile de lâcher les peurs qui maintiennent ces liens, si le souvenir intense de la perte de reliance à sa source, reste encore douloureux au fond de Soi, c’est que ce sentiment de solitude nous raccroche à toutes sortes de liens dans le vide, comme une plante qui pousse vers le soleil en se ramifiant pour chercher des ressources de vie.
Cela nous rapproche de notre source, au fur et à mesure des expériences de vie, et nous fait croître et nous fait créer de magnifiques fleurs et graines, qui à leur tour pousseront.
Ces liens visibles dans la matière et invisibles dans le subtil, sont tous là pour servir un but de croissance et de reconnaissance d’un état d’être issu d’une source et relié à sa source.
Comme dans l’optique d’un arbre géant, d’un être illimité dans le subtil, la conscience permet de reconnaître notre descendance du Soleil père et de la Terre mère, pour grandir et retrouver le souvenir plein de cette reliance.
C’est là que se situe le sens de la vie, de retrouver la pleine conscience de cette reliance.
La mort fait partie de la vie, car elle est l’aboutissement d’un état qui conduit à un autre état. Pour que l’expérience de la transformation physique et subtile de ce changement d’état se passe dans la douceur, cela nécessite une capacité d’accueillance la plus large possible.
Comme pour un télescope entouré d’œillères, de filtres, réduisant considérablement et modifiant la vision de ce qui est observé, plus la vue est dégagée, plus la vision est claire et globale, pour ce qui est à observer. Ce qui est à voir est qu’il n’y a aucune séparation entre la vie et la mort, il y a une transformation d’état et de conscience.
Lorsque le pont entre les deux états est visible, alors la peur de la séparation disparaît et le sentiment de légèreté et de gratitude apparaît.
La quête est alors de voir ce pont et de comprendre les tenants et les aboutissants.
Pour la vie humaine qui s’accroche tant à la vie dans la matière, pour le règne animal qui vit encore tant de peurs et de souffrances, pour le règne végétal qui croît au milieu de tant de distorsions, pour le règne minéral qui absorbe tant de malaisance, pour les élémentaux qui régissent les lois de l’univers et qui en sont détournés, tout se vit dans la souffrance.
Jusqu’à ce que les circonstances poussent : à rompre les attaches, à dépasser la peur de vivre par peur de mourir, à réduire considérablement les pollutions qui détournent toute vie de ses missions d’être pleinement Soi.
Et ces circonstances influent sur la vie, s’accélèrent dans leurs manifestations, s’accroissent dans la matière et dans l’être et perdurent dans le temps de la vie des Hommes, de la vie sur Terre.
Ces influences font et feront de plus en plus perdre pour se libérer des attaches et retrouver l’essence de Soi.
Si la vie pousse un être à vivre le deuil, c’est qu’il est temps pour lui de libérer ses liens. Ceci concerne l’individuel tout comme le collectif, car la Terre s’épure grandement de ses propres liens, tout comme chaque règne.
Si des immeubles ou des maisons disparaissent, si des villes entières, des terrains, des zones sont rasées, si des peuples sont amenés à quitter ce monde, si des espèces végétales et animales quittent le plan terrestre, si des groupes d’Hommes perdent la vie, si des accidents brutaux ou des maladies foudroyantes font perdre brutalement leurs corps à des âmes, si des changements radicaux s’opèrent au sein des structures, si des coupures de toutes sortes de ressources et de communication entraînent l’isolement de certains endroits et personnes, si les réseaux de transports et de distributions sont perturbés et mal desservis durant un certain temps, si la vie change de fonctionnement petit à petit, si des groupes se rassemblent pour subvenir collectivement à leurs besoins, si des groupes d’Hommes sont démantelés pour casser les modes d’échange monétaire en place, si la monnaie d’échanges se transforme en quelque énergie plus saine, alors c’est que toute mort permet le renouveau.
Faire le deuil s’impose, après ces milliers d’années de préparation par petits deuils, il est temps maintenant d’aboutir à la libération finale de toutes accroches pour la vie ici sur Terre, pour que s’installe un renouveau, progressivement à l’échelle Humaine et plus rapidement à l’échelle de la planète et du cosmos.
Les transformations planétaires d’ordinaire très lentes pour un humain qui a une vie si courte par rapport à la sphère qui l’abrite, sont tellement accélérées que tout changement est immédiatement perceptible pour tout ce qui vit à sa surface. Et pourtant la planète et d’autres règnes sont bien plus prêts que les humains à vivre ces changements. Alors pour que l’intégration se fasse correctement pour le règne humain, la notion de progression reste indispensable pour le moment, même si de nombreux sauts quantiques sont faits, partout sur la planète.
La progression aussi accélérée qu’elle soit, reste nécessaire dans la vie des humains actuels, qui chaque jour, modifient leur état d’être et leurs perceptions du monde.
Si accompagner est la mission de chaque Homme, pour lui-même et ses congénères, envelopper d’Amour et étendre sa vibration au reste de la planète et des autres règnes, aide encore plus à l’expansion totale des vibrations, provenant de l’IntraTerre, pour aider la surface de la Terre.
Rester en son centre, et accueillir à chaque instant ce qui vient, aidera à augmenter en Soi la capacité de faire les deuils et de libérer les liens pour accéder au renouveau de la vie, ici et ailleurs.
Nous aimons et aidons les humains, tout comme nous soutenons le cosmos et toutes les planètes, qui vivent intrinsèquement ce changement.
Nous accédons à ces plans de conscience où tout a un sens et nous indique ce qui est juste, pour l’évolution de l’être du cosmos et de ses plans de vie.
Nous imaginons sans cesse, ce que chacun vit pour que vous puissiez le vivre, pour que cela soit votre réalité, c’est la pensée créatrice, l’être par la conscience.
Nous aidons à transformer les incidents difficilement vécus en un état de conscience planétaire qui permet d’intégrer ce qu’est la vie dans la forme, dans un monde où l’Amour cherche à se reconnaître et où, une fois reconnu, il fleurit et inonde sa source de tout ce qu’il a appris.
Nous sommes conscients et soutenants de ce qui est vécu et de la douleur perçue par les êtres et pour cela nous envoyons, par les messagers de l’Amour, qui vivent eux-aussi ces douleurs, des soutiens, des piliers, qui vous aideront à passer ces caps ardus, par leur propre intégration de ce qu’est la douleur, pour la transformer en de magnifiques créations de très grandes ampleurs pour la source qui les reçoit.
Nous informons et nous compatissons, pour qu’ensemble nous soutenions ces périodes de deuil.
Nous vous aimons et vous chérissons pour tout ce que vous êtes.
L’Amour sert toute vie, rien de ce qui se passe n’est vain, et pour cela, vous avez tout en vous pour comprendre là où vous mènent ces deuils.
Des guides de hautes hiérarchies d’Amour, qui vous enveloppent de leur soutien.
Merci, merci, merci