Ayons confiance dans le déroulement des évènements qui s’offrent à nous
L’amour nous guide au plus profond de notre être. Il se révèle à nous à chaque fois que nous en avons besoin. Il est notre panneau intérieur qui indique la direction à suivre.
Ce guide s’exprime par la joie, par la motivation, par l’envie qui nous pousse à accomplir ce qui nous élève, ce qui nous permet de dépasser toutes nos peurs et de transformer tout obstacle en tremplin.
Ce que nous suggère notre guide, c’est d’aller à la rencontre de ces évènements, qui nous rappellent que ce que nous avons pu être, pu faire, pu dire, pu accomplir, sont des expériences, qui nous aident à comprendre ce qu’est réellement l’énergie d’amour, celle qui provient de la lumière source.
Quoi qu’il se soit passé, quoi qu’il se passe maintenant et quoi qu’il puisse se passer, tout est là pour nous aider dans cette découverte de notre lumière en Soi.
Même si la violence, la cruauté, la méchanceté, la jalousie, la colère, la haine, se sont exprimées, s’expriment ou pourraient s’exprimer en nous, par manque de reconnaissance d’amour en Soi, tout amène à se regarder à l’intérieur pour redécouvrir l’amour que nous avons en nous.
L’empathie, l’hypersensibilité ou l’ouverture de ses sens subtils, permet de ressentir les émotions, les pensées, les énergies environnantes, en Soi et autour de Soi. Comme nous faisons tous partie du même monde, tout nous amène à se reconnecter les uns aux autres, via nos sens.
Alors lorsque les émotions, les souffrances ressenties par les uns ou les autres, dans le règne humain, animal, végétal ou minéral sont captées par nos sens, il est difficile de rester centré et impassible à cela, sauf si nous nous laissons traverser par ces émotions, dans l’accueil total de ce qu’elles sont, dans un état d’amour pour elles et pour tout ce qui est.
Comment regarder ses pires facettes, ses ombres enfouies, ce manque d’amour qui a provoqué des réactions inconsidérées, qui ont pu nous faire basculer dans l’ombre, dans l’oubli total de notre reliance à l’amour. C’est dur et parfois insupportable de prendre conscience des chemins si obscurs que la non reconnaissance de l’amour nous a amené à emprunter, à certains moments et dans certaines vies, parfois à des degrés très intenses.
Ce constat, cet état d’observation de ce qui a été et de ce qui est, amène une souffrance terrible, qui parfois nous fait replonger dans des états émotionnels, qui nous ramènent sur des chemins sinueux et étroits, si sombres.
Voilà où l’humain en est aujourd’hui. Il se regarde, à travers son monde, à travers les autres, à travers ce qui l’entoure. Il voit, comme dans un miroir, ce qui à l’intérieur de lui, est froid, noir et obscur, et son environnement lui renvoie cette image de manière parfaitement juste.
L’égo lui permet de survivre. L’égo est cette carapace, qui lui permet de réfléchir avec son mental, de se protéger de cette souffrance si terrible, en lui donnant raison pour mieux accepter ce qu’il vit. Il se fabrique des croyances, des idées, des préjugés, des sentiments de domination ou de soumission, de supériorité ou d’infériorité, avec un besoin chronique de se comparer à un témoin extérieur à lui, pour survivre à ces traumatismes, à cette carence d’amour qui l’appauvrit.
Il cherche alors de multiples moyens de s’enrichir avec des ressources extérieures à lui, ne les trouvant pas en lui-même. Il crée une société où le jeu est basé sur la domination/soumission, par l’argent, par la religion, par l’éducation, par un système de médecine, de justice, de concepts qui permettent à certains d’être bourreau, à d’autres d’être la victime. Par la croyance tout est possible, parce que le discernement se perd lorsque la peur conduit à la confusion.
Les peurs représentent cet état de non reliance à l’amour en Soi, qui incitent à fuir, à se cacher, à trouver des parades, pour échapper à cette rencontre avec la souffrance et tous ses traumatismes vécus.
La peur est l’indicateur de la souffrance cachée, que l’égo nous incite à ne pas aller rencontrer, par ses mécanismes de survie.
Alors le Soi, cette flamme à l’intérieur de notre cœur, nous suggère, nous met des aides sur notre route, nous conduit aux endroits justes, pour aller à la rencontre de ces traumatismes, en douceur et par doses supportables pour nous, de vie en vie.
Parfois, la personnalité ne supporte pas et choisit de rompre en cours de route ses expériences, pour ensuite recommencer, même si cela lui coûte des moments éprouvants. Parfois, la route semble longue et périlleuse et nécessite de très longues périodes d’incarnations pour comprendre. Parfois, la personnalité trouve le courage et remplit pleinement ses engagements sur la route de la compréhension et de l’intégration de ses enseignements.
Chacun mène sa barque, en fonction de son Soi, et le Soi nous relie tous à la même source.
Bien qu’il soit pénible et confrontant de vivre les revisites avec sa propre souffrance, cela nous conduit à des libérations qui nous apportent, à un moment où nous commençons à voir la lumière en Soi, l’état de plénitude, cette reliance à l’amour source de son Soi. Cet amour qui nourrit toute âme, toute vie, et qui permet l’expansion de sa conscience.
Même si notre vision de l’amour devient plus large lorsque nous quittons le monde de l’incarnation, momentanément, notre âme ressent le besoin d’évoluer encore et encore, en passant par ces moments de vie, qui agissent tel un accélérateur de prise de conscience.
Ainsi, quand nous sommes confrontés à la souffrance que les autres âmes en incarnation vivent, nous nous voyons nous dans notre évolution, ce qui nous permet de savoir où nous en sommes.
L’inconscience est un état qui montre de grandes souffrances et un égo assez imposant, ce qui crée généralement des conséquences à la hauteur des traumatismes vécus.
L’empathie montre un chemin plus avancé sur l’expansion de la conscience, la capacité de gérer ses propres émotions influe sur la capacité de gérer celles des autres, que nous ressentons. Plus nous faisons face à nos ombres pour les accueillir, les pardonner et les transcender, plus nous avons une vision large sur le parcours de vie de ceux qui nous entourent, ce qui permet de les voir comme une partie de nous-même qui fait face à ses propres ombres.
Lorsque nous faisons face à notre propre souffrance, nous savons que le chemin est ardu, ainsi quand nous rencontrons ceux qui font face à la leur, nous pouvons les aider en leur rayonnant tout notre amour, toute notre compréhension pour vivre également cela, et ce afin qu’ils trouvent le courage de se regarder.
Si nous sommes encore en réaction face à tant de cruauté et de souffrance, c’est qu’en nous des facettes cachées restent à être révélées. Laissons-nous le temps et laissons faire la vie, qui nous permet d’aller voir cela, en temps voulu pour nous.
Une bonne sorcière ne combat pas un démon, elle rayonne de sa lumière pour dissoudre l’ombre.
L’ombre existera tant que la lumière n’ira pas à sa rencontre. Remercions donc les évènements qui révèlent les zones d’ombre en nous. Le monde s’en trouvera de plus en plus lumineux et l’ombre se projettera dans d’autres zones où la lumière ne se sera pas encore révélée à elle-même.
La planète Terre vit cela, nous vivons cela avec elle et ensemble nous étendons notre conscience. Alors soyons dans la confiance, que tout se passe dans le but d’éclairer la vie ici sur Terre ainsi que les êtres qui auront choisi de vivre ces expériences.