Accueillir l’expérience permet la délivrance
Vivre enfermer dans une cage et se taper la tête contre le même mur jusqu’à épuisement est l’image qui représente le mieux la part souffrante de l’individu qui n’arrive pas à changer d’angle de vue à cause de ses œillères.
Ainsi la douleur accrue et l’obstination à vouloir sortir par ce chemin fermé le font focaliser sur un seul point de vue, le détournant même de l’idée qu’il peut se tourner pour regarder si la sortie ne se trouve pas plus loin autour de lui, dans une direction différente.
C’est donc l’élargissement du point de vue qui permet à l’individu de sortir de son obstination et de lui donner l’envie, la force et le courage de regarder ailleurs, en se tournant davantage.
Concrètement c’est intérieurement que l’individu explore pour trouver des sorties potentielles, des solutions à ses problèmes, ce qui engage les émotions et les schémas de pensées qui bloquent sur un focus.
Évidemment la peur est la cause principale, c’est à dire une carence d’Amour intérieure tellement forte, que cela crée comme un trou ou un retour en arrière à contre-courant pour tenter de s’accrocher à quelque chose.
La résistance au courant est la pire souffrance qui conduit à épuisement. Dans les contre-courants il y a une dépression qui se crée, créant un remous inverse et une zone où le courant est faible. Cela paraît plus confortable sur le moment, sauf que l’eau continue d’avancer quand même et se retrouve à nouveau dans le courant agité, puis tourne en rond.
Il suffit de regarder l’écoulement d’une rivière pour comprendre ce phénomène.
La souffrance et la fatigue engendrées sont vraiment les conséquences inévitables de ces résistances.
Ainsi il n’y a pas de mode d’emploi universel pour sortir de la résistance, il y a des lois physiques et universelles. Et selon ce fonctionnement la seule possibilité est de lâcher prise, d’accueillir cela sans vouloir le changer pour que le courant principal ramène l’individu dans le lit de l’Amour universel. Le contre-courant cesse dès l’instant où plus rien ne vient créer un obstacle.
Quelqu’un qui a peur cherche à se raccrocher absolument à quelque chose pour se rassurer, puis se replie sur lui-même ou fuit sans savoir où aller ou meurt tétanisé.
Le remède à la peur est d’y faire face pour d’abord dédramatiser, puis écouter les parts de souffrances qui ont besoin d’être rassurées et enfin gagner en force et en courage pour aller de l’avant et s’en libérer.
Rien de ce quelqu’un pourra dire ou faire n’apaise les parts de souffrance si ce n’est l’individu lui-même en acceptant l’expérience dans un objectif de délivrance.
Se parler à soi reste la meilleure approche, car il y a la part de souffrance et il y a en arrière-plan l’omniprésence de la sagesse intérieure qui sait qu’elle est capable de transcender l’expérience.
S’aider et s’encourager pour aller se reconnaître dans ses capacités de transcender et d’avancer, sur le chemin de l’évolution, voilà ce qui amène la libération.
Courage et force! Chaque individu peut y arriver sinon il ne serait pas né.
Merci, Merci, Merci